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 [Interview] ZERO Rock and Read Vol.023 Janvier 2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST

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GaGa D'espairsRay FST
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GaGa D'espairsRay FST


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[Interview] ZERO Rock and Read Vol.023 Janvier 2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST  Empty
MessageSujet: [Interview] ZERO Rock and Read Vol.023 Janvier 2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST    [Interview] ZERO Rock and Read Vol.023 Janvier 2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST  Icon_minitimeDim 31 Juil - 1:02

Interview de ZERO pour le Magazine Rock and Read Vol.023


Date de sortie : 24 Janvier 2009
Photos du MagazineICI


ZERO D'espairsRay
Profile : Né le 31 Juillet. Groupe Sanguin O. C'est le bassiste de D'espairsRay, qui a été formé le 9 Septembre 1999. Les autres membres du groupe sont HIZUMI (chant), KARYU (guitare) et TSUKASA (batterie). Le 3 Décembre, D'espairsRay a sorti un nouveau Single [HORIZON]. ESP vend actuellement le modèle de basse de ZERO. Nous allons donner un poster original à ceux qui achèteront une basse, comme cadeau à un de nos lecteurs. Pour plus d'informations, se référer à la page 232. Le blog public de ZERO est ameblo/jp/deepthink.

ZERO est le bassiste de D'espairsRay, un groupe Japonais qui peut dire avoir été le premier à faire le premier pas pour faire connaître la musique Japonaise à l'étranger. La raison pour laquelle ZERO a choisi son nom de scène était qu'il ne voudrait jamais oublier son «point de départ», lorsqu'il a prit son instrument dans les mains pour la première fois. Jusqu'à présent, il n'allait jamais au bout des choses, il ne faisait jamais rien à fond, mais jouer de la basse lui a fait réaliser qu'il voulait le maîtriser, c'était quelque chose qu'il devait faire. Il a suivi cette voie, de son point de départ à sa destination : D'espairsRay.

Citation :

Lorsque j'ai commencé à jouer de la basse, j'ai réalisé pour la première fois que c'était quelque chose que je devais faire par tous les moyens. J'ai choisi un nom de scène qui me rappellerai toujours ce «point de départ».

Q : Avant de vous interroger sur votre éducation, je voudrais poser la question la plus banale. Y avait-il une raison particulière pour laquelle vous avez choisi ZERO comme nom de scène ?
Z : Non, pas vraiment. J'ai utilisé le nom de ZERO depuis que j'ai commencé à jouer de la basse. Petit, j'ai toujours été quelqu'un qui faisait les choses dans la mesure où ça ne nécessitait pas de se donner du mal. D'autre part, rien ne m'intéressait vraiment non plus et je ne m'investissais à fond en rien.
Q : Voulez-vous dire que vous êtes «changeant» ?
Z : Oui (rires). Mais lorsque j'ai commencé à jouer de la basse, j'ai réalisé pour la première fois que c'était quelque chose que je devais faire par tous les moyens. C'est pourquoi j'ai choisi un nom de scène qui me rappellerai toujours ce «point de départ». Lorsque je suis frustré et que je veux abandonner, mon nom me rappel comment que j'étais au début.
Q : Je posais la question avec la simple intention de confirmer des choses et je suis soudainement arrivé au cœur de la question (rires). Avez-vous été quelqu'un qui faisait les choses seulement à un certain degré depuis votre enfance ?
Z : Oui. Lorsque j'étais petit, quand des choses devenaient populaires comme les Rollers ou le skateboard ou le monocycle, ça ne me prenait jamais longtemps pour devenir meilleur à tout ça que les autres enfants autour de moi. Quand ça arrivait, je perdais toujours mon intérêt et abandonnais et essayais quelque chose de nouveau, d'autres choses que je ne pouvais pas faire aussi facilement.
Q : Donc, vos amis ne pouvaient pas vous suivre. Même si vous commenciez des choses afin que d'en profiter pour jouer avec vos amis, ça se transformait en quelque chose que vous feriez seul. Vous devez avoir été un peu seul.
Z : Ouais.
Q : Avez-vous pu tout aussi facilement étudier et faire du sport à l'école ?
Z : Non, je ne pouvais pas étudier du tout (répond-t-il immédiatement).
Q : Vous l'admettez très facilement (rires).
Z : Les études ont été la seule chose que je ne pouvais pas faire du tout (rires). Mes parents me disaient «Étudies! Étudies!» tout le temps, mais au fond je déteste vraiment ça, quand les autres me force à faire quelque chose.
Q : Donc, vous n'avez jamais voulu faire autre chose que ce que vous découvriez par vous-même ?
Z : C'est vrai. Peut-être que j'aurais étudié plus si personne ne me l'aurait dit. Hmmm, ça semble plus être une excuse maintenant (rires). En tout cas, lorsque j'étais petit, j'aimais jouer dehors, dès que je rentrais de l'école j'allais dehors. Et bien, mes deux parents travaillaient alors il n'y avait pas de raison que je reste à la maison du tout et je ne voulais pas non plus.
Q : Rentrer à la maison et y être lorsque vous le vouliez, ça signifie que vous étiez comme un enfant livré à lui-même en quelque sorte, quelque chose que je n'entends pas beaucoup ces derniers temps.
Z : Exactement (rires). Lorsque je rentrais de l'école, je posais toujours mon sac à dos par terre et sortais immédiatement jouer dehors, je ne revenais pas à la maison jusqu'à ce qu'il fasse nuit. C'était quelque chose de quotidien.
Q : J'étais un enfant comme ça aussi. Peut-être que c'est un peu exagéré, mais je pense que les enfants qui grandissent dans un tel environnement sont rapides à développer des esprits indépendants. Il semble qu'ils apprennent à décider de ce qu'ils veulent faire par eux-mêmes.
Z : Oui, probablement.
Q : En même temps, ces enfants veulent ressembler parfaitement aux adultes autour d'eux et ne veulent inquiéter personne, leur sens des responsabilités devient plus fort.
Z : Malheureusement, ce n'est pas se qui s'est passé avec moi (rires). J'étais dans la bêtise tout le temps. Quand j'étais petit, il y avait des champs de pommes de terre à côté de ma maison. Si vous déterrez les pommes de terre et que vous les lancer sur un mur, elles s'y colle pas vrai ? C'était amusant et nous faisions des compétitions de celui qui obtiendrait les plus grandes traces de pommes de terre collées au mur (rires).
Q : Vous semblez avoir un talent pour inventer de nouveaux jeux (rires).
Z : Ouais. Puis parfois, j'avais le fil d'une ligne de canne à pèche et je l'enroulais autour de la poignet de la porte de la maison des voisins. Si quelqu'un jettait juste un coup d'œil à la porte, il ne pouvait pas remarquer la corde pas vrai ? Alors je me cachais à proximité et j'aimais regarder les gens essayer de sortir de la maison et se retrouver comme «Hein ? Pourquoi la porte ne s'ouvre-t-elle pas ?» (rires). J'ai causé beaucoup d'ennuis à mes voisins, ils se sont souvent mis en colère contre moi.
Q : Lorsque quelque chose de mal arrivé, vos voisins pensaient immédiatement que c'était vous alors ?
Z : Oui. C'est pourquoi mes parents allaient souvent chez nos voisins, pour leur donner une boîte de gâteaux et s'excuser (rires).
Q : Il doit y avoir eu des moments où vous n'avez pas eu d'autres choix que de rester à la maison, par exemple, lorsque le temps était mauvais. Que faisiez-vous alors ? Est-ce-que vous passiez simplement votre temps devant la télévision ?
Z : Non, je ne regardais jamais la TV lorsque j'étais seul. Durant les premières années de l'école primaire, je jouais simplement avec mes jouets à me fredonner quelques chansons bizarres.
Q : Ah, c'est quelque chose que les enfants font beaucoup. Ils ne font pas simplement des effets sonores, c'est comme s'ils chantent une musique (rires).
Z : Exactement (rires). D'une certaine manière, plutôt que de regarder la télévision, j'aimais jouer avec mes jouets et créer des histoires dans ma tête. C'était beaucoup plus amusant que la télévision. Mais lorsque mes parents rentraient du travail et que nous devions diner, c'était le moment où les chaînes de télévision commençaient à diffuser beaucoup d'animés. J'allais manger mon dîner devant la télé, et je me faisais souvent gronder à nouveau (rires).
Q : Lorsque vous fredonniez une chanson et jouiez rêvassant avec vos jouets, cela n'était-il pas un territoire précieux que vous vouliez que personne ne dérange ?
Z : Oui, mes parents ne m'ont probablement jamais vu jouer comme ça par moi-même. Bien sûr, je ne faisais pas exprès de le leur caché, mais en même temps je suppose que j'étais gêné et que je ne voulais pas que mes parents me voit.
Q : Quel genre de jouets aviez-vous et quel genre d'histoires faisiez-vous ?
Z : Et bien, beaucoup de choses différentes. Différents jouets, pour différentes histoires. Par exemple, je faisais s'affronter deux jouets. Je m'associais à l'un d'eux et c'est pourquoi ce n'était pas seulement «une chose comme une autre», car l'un d'eux c'était moi.
Q : Plutôt que de l'empathie, je suppose que c'était comme si vous possédiez le jouet.
Z : Oui, je pense que c'était plus proche de la possession.
Q : C'était comme si vous étiez le doublage de votre propre film (rires). Je reconnais que c'est quelque chose que l'on ne veut pas que les parents voient, et d'autre part, s'ils le voyaient, ils auraient probablement peur (rires).
Z : C'est vrai. Mais je pense que j'étais un enfant qui avait une forte imagination, ou peut être enclin à la rêverie. À partir du moment où je sortais de la maison, je restais dehors et ne revenait pas, mais, lorsque j'étais à la maison, j'y restait et jouais. J'étais un enfant avec de tels extrêmes. Ou plutôt, je suppose même que lorsque j'étais enfant, j'avais des problèmes relationnels avec les autres, et il y avait des fois où j'avais tendance à me cacher à la maison.
Q : Vous parlez de votre relation avec les autres enfants du quartier ?
Z : Oui. Ce n'était pas comme si j'étais intimidé, mais je n'aimais pas les petits enfants qui taquinent à la moindre occasion, même sans mauvaises intentions. Si l'on fait quelque chose d'étrange, les autres le remarquent et taquinent à ce sujet. Pour le côté taquineries, c'était juste un jeu et ils ne réalisent pas qu'ils font quelque chose de mauvais, mais ceux qui sont taquinés détestent vraiment ça, pas vrai ? Par exemple, à l'école primaire, comment que je pourrais dire ça... Par exemple, quelqu'un va courir après une fille et les autres enfants diront : «Tu aimes cette fille» (rires). Cela arrive souvent, non ? Les enfants plus âgés dans la même école primaire commencent déjà à ressentir cela comme étant quelque chose d'embarrassant. C'est pourquoi même si je m'amusais simplement à chasser une fille sans aucune arrière-pensée, les enfants plus âgés disaient quelque chose comme : «T'es une source d'embarras!» et puis ça dégénéré en «Ne viens pas près de nous!».
Q : Ca arrive souvent lorsque les enfants ont cet âge. À l'époque, que vouliez-vous devenir dans le future ?
Z : J'aimais beaucoup le football. Euh, j'ai été influencé par «Captain Tsubasa». C'est pourquoi lorsqu'on devait écrire des idées sur ce que nous voulions devenir, j'écrivais «Je veux être un joueur de football». Cependant, ça ne voulait pas dire que je voulais vraiment être un joueur de football, je n'avais tout simplement pas autre chose à écrire, c'est tout.
Q : Était-ce «Captain Tsubasa» la seule raison pour laquelle vous vous intéressiez au football ?
Z : Oui. Mon père adore les mangas, et nous avions beaucoup de livres mangas à la maison. Quand il m'a montré «Captain Tsubasa», j'ai pensé que le football était amusant et c'est là que tout a commencé (rires). J'ai simplement pensé que le football semblait être très amusant.
Q : Qu'avez-vous ressenti à ce sujet une fois que vous avez essayé d'y jouer ?
Z : Comment que je pourrais dire, je crois que c'est vraiment difficile pour moi de travailler avec les autres, parce que je suis quelqu'un qui se suffit à lui-même. C'est pourquoi même si je rejoignais une équipe de football, je la quittait très rapidement.
Q : Après ça, lorsque vous étiez à l'école primaire, y avait-il autre chose que vous vouliez faire dans le future ?
Z : Rien du tout. Quand je devais écrire des idées sur ce que je voulais devenir lorsque je grandissais, j'écrivais simplement des choses pour lesquelles j'avais un intérêt. Mais il n'y avait pas une seule chose que je voulais prendre au sérieux.
Q : Je vois. Alors s'il vous plaît, parlez nous des choses qui vous intéressez à l'époque, même si c'était que brièvement.
Z : Mis à part le football, j'ai fait du basketball... J'ai fait pas mal de choses comme l'abacus et de la calligraphie, mais finalement, c'était simplement des choses que tous le monde apprenait, alors j'ai voulu essayé aussi (rires). La seule chose qui se démarque vraiment et que j'ai continué pendant un long moment, c'est la natation. Je suis allé dans une école de natation pendant environ sept ans.
Q : C'est assez long, c'est presque un miracle pour un garçon qui renonçait à tout si facilement.

Je jouais avec mes jouets fredonnant quelques chansons bizarres. Je pense que j'étais un enfant qui avait une grande imagination ou peut-être enclin à la rêverie.

Z : Cependant, je ne me souviens pas y aller parce que j'aimais ça. Lorsque j'étais petit, j'avais un corps assez fragile et c'est pourquoi mes parents m'ont fait aller dans une école de natation. Mais grâce à cela, j'ai passé mes années d'écoles primaires sans attraper froid trop souvent, donc je pense que c'était une bonne chose que je sois allé dans une école de natation.
Q : Il arrive souvent que des choses telles que l'apprentissage de l'abacus et de la calligraphie deviennent populaire que peu de temps.
Z : Oui, mais ce n'était pas amusant, et je pensais que ça me serait d'aucune utilité (rires).
Q : Avez-vous aimé les cours de musique à l'école primaire ?
Z : Je les aimais. Tout d'abord, j'aimais chanter. Avant même d'être allé à l'école primaire, à la maternelle j'aimais chanter et je chantais toujours le plus fort possible. Je n'avais pas seulement envie de chanter, j'avais probablement vraiment envie de me démarquer (rires).
Q : Vous deviez penser : «Je suis le seul à chanter devant tout le monde!».
Z : Oui, et les adultes m'ont toujours félicité d'être un gamin énergique (rires).
Q : Mais vous n'avez jamais intégré une école de musique ou quelque chose comme ça je crois ?
Z : Non, j'aimais juste chanter, mais seulement jusqu'à ce que je sois diplômé de l'école primaire.
Q : Se pourrait-il qu'à l'époque vous aviez une voix de garçon soprano ?
Z : Je me le demande. On a souvent dit que j'avais une voix aiguë.
Q : La voix des garçons changent à la fin des années de l'école primaire, n'est-ce-pas ? Je me demande si c'était la raison pour laquelle vous n'avez plus aimé chanter.
Z : C'est plus lorsque j'ai atteint la puberté (rires). C'est le temps où les garçons commencent à voir les filles comme des filles, pas vrai ? C'est pourquoi j'ai commencé à détester chanter devant des filles. Mais j'aimais jouer de l'harmonica, j'étais le meilleur dans la classe.
Q : Voulez-vous dire qu'au lieu d'être le plus rapide à faire glisser vos doigts sur les cordes d'une guitare, vous étiez le plus rapide à souffler dans votre harmonica ? (rires)
Z : Ahahaha! Non, mais quand nous participions à des concours de musique, j'étais le seul à jouer des parties solo. Autre que ça, j'aimais dessiner, j'ai probablement était influencé par ma mère.
Q : Votre mère a-t-elle un emploi qui implique le dessin ?
Z : Non, elle aime tout simplement le dessin. En fait, elle est vraiment douée dans ce domaine. Il semblerait qu'elle est même reçu des prix lorsque qu'elle était petite.
Q : En d'autres termes, à l'école primaire vous aimiez les matières qui n'impliquait pas d'étudier.
Z : C'est vrai. J'aimais l'éducation physique, musique et arts. C'est tout je crois (rires). J'ai vraiment apprécié ces cours.
Q : À l'époque, quelles étaient les chansons que vous aimiez, excepté celles que vous appreniez à l'école, comme celles de chanteurs que vous voyiez à la télévision par exemple ?
Z : Je suppose que c'est assez commun, mais j'aimais «Gundam» et les effets spéciaux comme ceux de «Kamen Riders», et nous avions beaucoup de cassettes de titres de chansons d'animés à la maison. Nous avions aussi des enregistrements de chansons d'animés comme «Galaxy Express 999». Mais ce n'était pas que je les avais parce que je les voulais, mes parents les aimaient et en achetaient beaucoup. J'ai été influencé par mon père dans mes goûts pour «Gundam» et «Captain Tsubasa». Bien sûr, je pense que mes parents ont probablement acheté ces cassettes pour me faire plaisir et me rendre heureux.
Q : Après ça, quand vous avez atteint la puberté, non seulement vous avez pris conscience des filles autour de vous, mais vous êtes vous aussi découvert des idoles ?
Z : D'une certaine manière, vers l'époque où nous avions atteint la puberté durant les dernières années de l'école primaire, toutes les filles prêtaient énormément d'attention aux idoles les Johnny's. Depuis ça, je crois que j'ai pris conscience de «la façon dont les gens sont perçu» par les autres (rires).
Q : Voulez-vous dire que vous pensiez que, si vous ressembleriez à ces idoles, les filles vous porterez énormément d'attention aussi ?
Z : Ouais. Ou peut-être que je voulais être l'un des Johnny's! (rires)
Q : Étiez-vous ambitieux de devenir une idole ?! (rires) Mais ces sentiments ont dû changer, lorsque vous êtes entré au collège.
Z : Oui. Tout d'abord, durant les vacances de printemps après avoir obtenu mon diplôme de l'école primaire, j'ai fait une rencontre bouleversante. J'ai soudain connu des groupes comme X et BUCK-TICK. À l'époque, bien sûr, je ne connaissais rien du Visual kei et je ne comprenais pas du tout pourquoi ils se maquillaient, j'ai tout simplement été séduit par leur musique et j'ai pensé que c'était vraiment cool.
Q : Comment avez-vous connu ces groupes ?
Z : Le père de mon ami d'enfance était un grand fan des groupes comme BUCK-TICK et BOOWY et il m'a parlé d'eux, lorsque nous nous sommes rencontré durant les vacances de printemps. J'ai trouvé qu'ils étaient vraiment cool, rien de ce que j'avais déjà connu par moi-même auparavant. Ils étaient complètement différents de Gundam (rires). Je ne connaissais rien à ce sujet, mais j'ai trouvé que [Aku no hana] de BUCK-TICK était tellement cool! (rires)
Q : Avez-vous senti que vous entriez en contact avec quelque chose d'interdit ? Comme si vous mettiez un pieds dans le monde des adultes, la même chose que fumer des cigarettes ?
Z : Oui, je pense que c'est ce que j'ai ressenti.
Q : Après un tel bouleversement, la «cérémonie d'entrée» du collège! (rires) Avez-vous été exclusivement dans cette direction ?
Z : Non, j'aimais simplement la musique et ce n'était pas comme si j'allais soudainement allé aux extrêmes. J'écoutais de tout quel que soit le genre, la musique rock ou J-Pop, et ce n'était pas comme si j'écoutais de la musique occidentale non plus. Dailleurs, la première musique occidentale que j'ai choisi d'écouter par moi-même était Van Hallen et Bauhaus.
Q : Ces deux groupes sont assez des extrêmes! (rires) Pourquoi avez-vous choisi de les écouter ?
Z : Une bibliothèque publique dans le quartier prêtait des CDs et ils avaient beaucoup de musique occidentale que l'on ne peut habituellement pas se procurer facilement. Alors j'ai décidé d'essayer et d'écouter un CD après l'autre, et les deux premiers CDs que j'ai choisi étaient ceux de Van Hallen et Bauhaus.
Q : En d'autres termes, c'était soit-disant des «pochettes CD commerciales» et vous avez choisi des CDs par leur covers, non ?
Z : Non, j'ai d'abord eu une première écoute à la bibliothèque. C'était durant la deuxième année de collège. Je trouvais que Van Hallen était cool, mais Bauhaus m'a fait penser : «Qu'est-ce-que c'est ça?!».
Q : Était-ce le début de votre intérêt pour la musique Rock ?
Z : Oui. Après ça, j'ai commencé à écouter beaucoup de musique occidentale, et au cours de la dernière année de collège, j'ai commencé à penser vouloir apprendre à jouer de la guitare.
Q : Donc, c'était comme un passage souterrain avant l'étape du moment où vous avez pris un instrument dans vos mains. Durant les années du collège, avez-vous participé à certaines activités en Club ?
Z : J'ai joué au foot. Au début, je faisais parti du club «Rentrer à la maison» (rires), mais finalement, j'ai participé à des activités parascolaires. Vers le moment où j'ai rejoint un club de foot, j'ai commencé à grandir et à prendre du poids et soudainement, il s'est avéré que je pouvais assez bien jouer. C'est pourquoi j'ai commencé à m'amuser. Je passais tout mon temps à jouer au foot durant les 3 années de collège.
Q : Continuer à y jouer aussi longtemps a été tout aussi un autre exploit après la natation (rires). Ensuite, qu'en est-il de vos études... ?
Z : À la période où je suis entré au collège, j'ai travaillé très dur sur mes études. Je pensais que si je pouvais le faire pendant trois ans, je serais capable d'entrer dans un bon lycée. Mais j'avais tendance à passer plus de temps à jouer au football (rires). Nous commençons à apprendre l'anglais, pas vrai ? J'avais hâte de ça, parce que juste comme tout le monde, je pensais : «Ce serait cool si je pouvais parler anglais» (rires). C'était vraiment la seule raison. En fait, lorsque je suis entré au lycée, je faisais de mon mieux pour étudier et j'ai commencé à étudier aussi d'autres matières tout naturellement. D'ailleurs, peu importe combien de temps je passais à étudier l'anglais, quand j'écoutais des cassettes de gens qui le parlait, je ne pouvais pas comprendre une seule chose. Et quand cela arrivé, mes intérêts passés tout compte fait entièrement au club de foot. Je pensais qu'il n'y avait aucun moyen pour que je puisse apprendre l'anglais, et en même temps j'ai cessé d'étudier les autres matières aussi... Cependant, pour certaines raisons, les études sociales étaient les seules matières que j'aimais encore. Ces matières étaient les seules dans lesquelles j'avais obtenu d'excellentes notes. C'est une chose étrange à dire, mais si les examens d'entrée se composaient seulement d'études sociales, je n'aurais eu aucune difficulté à entrer dans un bon lycée de mon choix (rires). J'aimais l'histoire et la géographie. Je n'étais pas si bon en histoire du monde, mais j'ai aimé l'histoire du Japon et la géographie du monde.
Q : Peut-être que vous étiez vraiment bon dans les matières qui exigeaient de la mémorisation.
Z : Probablement. Mais tant que je ne comprends pas le sens, je ne peux me rappeler de cette chose. C'est pourquoi j'étais vraiment mauvais à l'étude des sciences. J'étais complètement anéanti lors des cours de science (rires). Je ne comprenais pas ce qui était intéressant dans les sciences du tout, et je ne comprenais pas les sujets.
Q : Donc finalement, le football est la seule chose que vous vous souvenez avoir fait de mieux durant le lycée, pas vrai ?
Z : Oui, juste le football. J'aimais la musique aussi, et j'écoutais beaucoup de groupes, mais comme je l'ai mentionné plus tôt, lorsque j'ai atteint la puberté, j'ai commencé à détester chanter devant un public et j'ai perdu mon intérêt pour ça.
Q : Qu'en est-il des filles ? Est-ce-que votre désire d'être populaire auprès des filles a porté ses fruits?
Z : Non, pas du tout (rires).
Q : Et qu'en est-il du passage sur les Johnny's ?
Z : Non, en fin de compte, j'ai juste fait des choses qui me plaisaient et pendant le collège, c'était le foot.
Q : Aviez-vous trouvé quelque chose que vous vouliez faire à l'avenir ?
Z : Non, rien du tout. Cependant, il y avait un lycée que je voulais intégrer et j'avais quelques amis qui allait y entrer aussi. De plus, à l'époque où nous étions diplômé du collège, mon désire d'apprendre à jouer de la guitare s'est renforcé. Mes amis étaient pareils et nous parlions de former un groupe ensemble une fois que nous entrerions au lycée. Nous pensions alors d'avance que nous intégrerions tous le même lycée. Mais... j'ai été le seul a ne pas être accepté.
Q : Si seulement les études sociales étaient suffisantes pour y entrer (rires).
Z : Non, mes notes étaient bonnes, mais j'ai soufflé durant un entretien (rires). La chose est que j'ai essayé d'être accepté sur recommandation et, lorsque j'ai échoué, parce que je ne voulais pas travailler dur pour passer des examens, j'ai demandé à mes parents s'ils seraient d'accords si je n'allais pas au lycée du tout.
Q : Mais, les recommandations d'admissions ne sont-elles pas décidé relativement tôt ? Habituellement, même si on a échoué, on a encore une chance d'entrer dans une autre école si on étudie dur, non ?
Z : Je ne voulais pas faire ça. Quoi qu'il en soit, je ne voulais pas étudier du tout.
Q : Donc finalement, vous n'avez pas été au lycée ?
Z : Si. Je suis allé dans une école de trois rangs inférieurs que celui où je voulais aller au départ (rires). J'ai suivi mon projet d'aller dans un lycée sans étudier pour les examens d'entrée (rires).
Q : Vos parents ont dû s'opposer, lorsque vous leur avez demandé s'ils étaient d'accords que vous n'alliez pas au lycée.
Z : Ils étaient vraiment contre et, en fin de compte, nous avons décidé que j'allais aller dans l'école la plus proche de notre maison (rires). C'était à quelques pas de la maison, mais c'était une célèbre école pour les idiots de notre quartier (rires). D'ailleurs, lorsque mon petit frère était sur le point d'aller au lycée, nos parents lui ont dit : «N'importe quelle école, mais pas celle là!» (rires). Et bien, je ne voulais pas aller à cette école non plus, mais en même temps, j'ai aussi pensé que ce serait mauvais si je ne pensais pas à mes parents et ne fréquentais pas le lycée.
Q : Cela a été un formidable compromis que votre famille a trouvé (rires). Mais cela signifie que le groupe que vous vouliez former avec vos amis du collège était terminé avant même d'avoir commencé ?
Z : C'est vrai. Mais en fin de compte, j'ai formé un groupe avec de nouveaux amis que j'ai rencontré au lycée.
Q : C'est impoli de ma part de dire ça, mais une école de bas niveau comme celle là doit avoir des affectations dans les classes très simples comparés à d'autres écoles. Dans un tel cas, est-ce-que votre désire d'étudier à considérablement baissé ?
Z : Oui, c'est pourquoi je ne me souviens pas avoir étudié pendant les années de lycée (rires). Je me demande si j'ai obtenu mon diplôme sans avoir étudié du tout. En même temps, je me suis intéressé au basket... j'ai l'habitude que, lorsque je m'intéresse à quelque chose, je veux le connecter à la musique. C'est pourquoi lorsque j'ai commencé à jouer au basketball, j'ai commencé à collectionner un grand nombre de CD avec la musique Rap.
Q : Finalement, avez-vous continué à vous intéresser au basket ensuite ?
Z : Non (rires).
Q : Et, cela signifie que votre dévotion pour la musique rap était... ?
Z : Juste sur le moment (rires).
Q : On dirait que dans votre cas, tout est toujours plus rapide qu'un clin d'œil (rires). D'ailleurs, y avait-il une raison particulière pour laquelle vous avez décidé de passer au basketball, même si vous avez finalement réussi à jouer au football au collège durant une longue période ?
Z : Je pensais que le basketball était plus intéressant que le foot, du moins je le croyais à l'époque. La raison était aussi simple que ça. En fin de compte, avant d'atteindre le niveau 10 en quelque chose, je trouvais plus intéressant d'essayer et d'apprendre pleins de choses différentes au niveau 5. Je le pense, parce que de jour en jour je peux sentir que je vais mieux. Lorsque le moment du basket est arrivé, c'est ce qui m'a fait me sentir de cette façon.
Q : D'ailleurs, était-ce le même cycle que le moment où vous avez atteint le niveau 10 en quelque chose qui vous ennuyait ?
Z : Oui, c'est vrai.

Les règles de l'école étaient que nous devions avoir les cheveux noirs, mais... pour certaines raisons, les enseignants étaient très indulgents lorsqu'ils sont venus vers moi et mes amis (rires).

Q : Et bien ensuite, était-ce l'époque où vous vous intéressiez à jouer de la guitare ?
Z : Ouais, cependant, la guitare n'a pas été le premier instrument que j'ai pris dans mes mains. Au lycée, je me retrouvais avec mon ami d'enfance et je l'ai mentionné avant, c'est celui dont son père était le fan de X et BUCK-TICK. Au début, nous avions décidé : «Formons un groupe même si c'est seulement pour rigoler et faire passer le temps», et mon ami joué déjà de la guitare, et à l'époque, nous avions déjà décidé qui serait le batteur aussi. Les deux seules options qui restait étaient la basse ou le chant. J'ai beaucoup hésité entre les deux, mais il y avait encore des traces des années de la puberté qui restait malgré tout (rires). Je ressentais toujours le fait de ne pas vouloir chanter devant un public, donc en fin de compte, j'ai choisi de jouer de la basse.
Q : Cela signifie que si ce complexe de l'époque de la puberté n'était pas réapparu, vous auriez pu devenir un chanteur!
Z : Ouais, je suppose que c'est dans ma nature de vouloir me tenir devant d'autres personnes et j'ai toujours eu ce désir à l'époque (rires). Finalement, un autre enfant du lycée est devenu le chanteur.
Q : Lorsque vous avez finalement démarré les activités de votre groupe, avez-vous découvert la musique d'autres groupes ?
Z : Oui, nous jouions seulement des covers et nous n'avons jamais joué en Live, nous nous sommes séparé sans jamais avoir jouer devant un public (rires). Je pense que notre groupe n'a pas duré plus de dix mois.
Q : D'ailleurs, quel était le nom de votre groupe ?
Z : ...Je ne m'en souviens pas (rire amer).
Q : Mais votre visage me dit plutôt que vous ne voulez pas le dire.
Z : Non, je ne m'en souviens vraiment pas (rires). À l'époque, nous jouions des covers des chansons de BUCK-TICK et Lunea Sea. Nous étions plus dans des chansons sombres et nous n'avons pas fait de covers de X.
Q : Est-ce-que le nombre de vos amis, qui commençaient à jouer dans des groupes, augmentait ?
Z : Oui, au lycée beaucoup de gars jouaient dans des groupes. Il y avait tellement de groupes que je suppose que c'était l'époque du retour du 'Rock Bands Boom', il y avait beaucoup de groupes qui faisait des covers de Lunea Sea et BOØWY, beaucoup de groupes de métal aussi.
Q : Avez-vous formé votre second groupe lorsque vous étiez encore étudiant au lycée ?
Z : Nous avons formé un nouveau groupe après avoir dissout le premier et nous avons commencé à jouer en Live. Nous avons joué ensemble pendant 4 ans environ. Les autres membres du groupe étaient tous mes amis de lycée et nous avons continué à jouer ensemble, même après nos études. Comme je l'ai dit plus tôt, ma maison était très proche de l'école, alors chaque jour après les cours, nous retournions chez moi pour répéter.
Q : Comme toujours, vous causiez des ennuis à vos voisins. Vos parents ont-ils dû encore aller s'excuser... ?
Z : Non, pour certaines raisons tout allait bien.
Q : Aviez-vous planifié de faire des covers d'autres chansons d'autres groupes et de faire votre musique originale avec un nouveau groupe ?
Z : Oui. J'ai commencé à écrire de la musique juste après mes dix-sept ans et après ça nous jouions seulement notre musique originale. Parce que nous avions déjà de l'expérience en tant que 'covers band', nos intérêts étaient de se concentrer totalement sur la création de notre propre musique.
Q : Et quel était le nom de ce groupe ?
Z : C'est un secret (rires).
Q : Je comprends (rires). En parlant des genres, quel genre de musique jouiez-vous ?
Z : Je me le demande. Du moins c'était complètement différent du type de musique que joue D'espairsRay. Pour en revenir au sujet, j'ai toujours écrit la musique et toutes les chansons que notre groupe jouait étaient écrites par moi. Je suppose que j'étais celui qui portait le groupe à chaque fois et le groupe existait dans le seul but de nous faire faire les trucs que je voulais. C'est pourquoi, même quand c'était au tour de la guitare et batterie, j'étais celui qui disait : «Joues comme ça» ou «Tapes comme ça».
Q : Donc, c'était un genre de groupe «The 'moi'» , non ?
Z : Oui, sans aucun doute.
Q : Dans un tel cas, les impressions sont généralement plus importants que la musique, vous ne pensez pas ? Dans ce sens, quel genre de groupe était le votre ?
Z : Avant tout, les règles de notre école étaient très strictes sur le fait que nous devions tous avoir les cheveux noirs... mais pour certaines raisons, les enseignants autour de nous étaient vraiment indulgents à ce sujet (rires). Et bien, différents professeurs disaient des choses différentes, mais il y avait ceux qui étaient compréhensifs. Mais cela ne signifie pas que nous avions teint nos cheveux en blond, nous avons gardé la raison (rires). Nous avions juste teint nos cheveux brunâtres et les avions gardé un peu plus long que la normal. Au lycée, il était évident que nous étions effectivement le groupe influencé par Lunea Sea.
Q : Qu'aviez-vous fait pour vos costumes de scène ?
Z : J'obtenais de l'argent de mes parents pour m'acheter des costumes de scène (rires).
Q : Vos parents devaient être assez compréhensifs à propos de votre groupe.
Z : Ouais, ils toléraient les entraînements du groupe aussi. Je suppose que plutôt que de l'accepter, ils pensaient simplement que j'allais m'en lasser vite. Après tout, ça se passait toujours comme ça (rires). Je suppose qu'ils pensaient que je voudrais quitter le groupe après avoir obtenu mon diplôme du lycée.
Q : Était-ce le désire de devenir populaire auprès des filles les raisons pour lesquelles vous jouiez dans le groupe ?
Z : Non, mais je voulais me démarquer. J'aimais la musique et j'aimais jouer de la basse, et j'aimais simplement jouer devant un public et voulais faire quelque chose pour me démarquer. Au contraire, je ne pense pas que je réalisais que les mecs qui jouent dans des groupes sont populaires auprès des filles.

La première fois que j'ai pris la basse dans mes mains, j'ai pensé : «Ca y est!». Depuis, j'ai toujours été appelé ZERO. J'étais ZERO depuis assez longtemps (rires).

Q : Même si au début vous avez commencé à jouer de la basse pour d'autres raisons que de l'aimer, en êtes-vous arrivé à l'aimer dès que vous l'avez essayé ?
Z : J'ai aimé la basse dès le début. Mais au début, je ne comprenais pas la différence entre guitare et basse.
Q : C'est quelque chose que j'entends beaucoup au début et dans la plupart des cas, la phrase qui suit est : «Je pensais que, parce que la basse à moins de cordes que la guitare, elle allait être plus facile à apprendre». En même temps, il y a beaucoup de gens qui se sentent frustrer avec la basse une fois qu'ils réalisent que c'est beaucoup plus difficile à jouer que prévu.
Z : Dans mon cas, ça a été facile dèss le début. Quand j'ai eu une basse et que j'apprenais à lire une partition pour jouer des chansons avec, par exemple BOØWY, j'ai pu apprendre à les jouer relativement vite. C'est alors que j'ai pensé : «Ca y est!».
Q : Est-ce-que c'est à ce moment là que vous avez pensé que c'était quelque chose que vous deviez faire ?
Z : Oui. Cependant, je sentais aussi que, simplement comme toutes les autres choses, je ne continuerais pas pendant longtemps. C'est pourquoi, comme je le disais au début, j'ai choisi le nom de ZERO. Depuis que j'ai formé mon premier groupe, que j'ai commencé à jouer de la basse et décidé du nom du groupe...
Q : Vous voulez dire que vous avez choisi ZERO en nom de scène au même moment que vous avez choisi le nom du groupe que vous avez déjà oublié ? (rires)
Z : Exactement (rires). Depuis ça j'ai été ZERO, donc ça signifie depuis que j'ai quinze-seize ans. Je suis ZERO depuis assez longtemps (rires).
Q : Comment avez-vous eu votre première basse ?
Z Mes parents me l'ont acheté. Mes parents sont très facile lorsqu'il s'agit d'argent (rires).
Q : Dans un sens, c'est un environnement désirable pour grandir (rires).
Z : Depuis le lycée, je n'avais pas un argent de poche fixe que mes parents me donnaient. Quand j'avais besoin d'argent, comme lorsque je sortais avec mes amis durant les week-ends, je leur demandais simplement : «S'il vous plaît, donnez-moi de l'argent», et j'ai toujours obtenu ce que je voulais. Il y avait des moments où ils me donnaient autant que 10000 yen [90€ environ]. Ils n'avaient probablement pas réalisé exactement combien qu'ils me donnaient (rires).
Q : Donc, sans aucun problème d'argent, vous n'avez pas eu d'obstacles durant vos années de lycée pour jouer dans un groupe ?
Z : Et bien, aucune excepté les examens. Chaque année, les examens devenaient de plus en plus difficiles à passer. Bien sûr, c'était parce que je n'étudiais pas du tout. C'est pourquoi la différence entre les niveaux de mes connaissances au moment où je suis entré au lycée et lorsque j'ai été diplômé était vraiment grande (rires).
Q : Aviez-vous étudié juste assez pour passer dans la classe supérieure sans avoir à redoubler une année et consacrer le reste de votre temps pour le groupe ?
Z : Oui. J'ai rarement étudié, même quand j'étais à l'école, et parfois je n'allais pas à l'école du tout et traînais juste quelque part.
Q : Vous n'y allait pas même si c'était juste à côté de votre maison ?
Z : Non, j'étais toujours en retard aussi. En fait, n'est-ce-pas d'être en retard une infraction courante commise par des enfants qui vivent tout près de leurs écoles ? (rires)
Q : C'est vrai, c'est une habitude.
Z : Je suis allé au lycée seulement durant la première année.
Q : Les enfants qui ne vont pas à l'école sont souvent appelés délinquants (rires). Saviez-vous que vous étiez un délinquant ?
Z : Je ne pense pas que j'étais quelqu'un de mauvais. Il est vrai que je n'étudiais que rarement, mais je n'ai causé d'ennuis à personne et, lorsque j'allais à l'école, je ne faisais rien de violent. La seule règle de l'école que j'ai enfreint était à propos de mes cheveux, donc j'étais correct je pense.
Q : En fin de compte, après que vous ayez arrêté le basketball, avez-vous complètement cessé toutes les activités en club à l'école ?
Z : Oui. Je me suis entièrement concentré sur mon groupe. Au même moment, la seule autre chose qui m'intéressait était les ordinateurs. En général, j'étais intéressé par les traitements de données (rires). Je voulais essayer de faire beaucoup de choses différentes à l'aide d'un ordinateur. Cependant, il ne semblait pas que je pouvais aller trop loin là dedans, acheter différentes pièces et les combiner ensemble. Peu importe comment que mes parents étaient facile avec l'argent, je ne pouvais pas les harceler pour m'acheter quelque chose d'aussi cher qu'un ordinateur (rires).
Q : Au même moment, les années de lycée centrées sur votre groupe ont finalement pris fin (rires). Avez-vous réussi à passer les examens finaux et d'études supérieurs en toute sécurité ?
Z : Oui. Cependant, après tout ça, j'ai simplement traîné pendant un moment (rires).
Q : C'est un tournant des événements tout à fait habituel (rires). Qu'avez-vous dit lors des consultations de carrière à l'école ?
Z : Rien de particulier. Ou plutôt si, tout le monde était divisé en deux groupes, ceux qui allaient travailler après l'obtention du diplôme et ceux qui voulaient aller à l'université. J'étais dans ni l'un, ni l'autre, et je suis rentré chez moi (rires).
Q : Je vois, vous étiez le type d'étudiant que les enseignants trouve le plus difficile à applaudir (rires).
Z : Et bien, oui. Mais ensuite, j'avais déjà dit à mon professeur que j'allais vivre de ma propre musique.
Q : Qu'est-ce-que votre enseignant vous a répondu ?
Z : Il a dit : «Il y a seulement une poignée de gens dans ce monde qui peuvent vivre de leur propre musique. Pensez à quelque chose qui peut être utile pour votre avenir». Et bien, bien sûr, il m'a dit ça, mes parents me disait la même chose. Mais j'étais sérieusement décidé à vivre de ma musique.
Q : Donc, après l'obtention du diplôme, vous avez continué à jouer dans votre groupe du lycée, non ? En traînant (rires).
Z : Ouais, j'ai continué à jouer dans ce groupe jusqu'à un peu avant d'avoir mes vingt ans.
Q : Ne faisiez-vous rien d'autre à part jouer dans ce groupe ?
Z : Non, bien sûr, je ne pouvais pas faire ça. Au début je ne faisais rien en réalité, mais mes parents ont leur propre entreprise et à travers elle, ils m'ont obtenu un emploi dans une usine d'un de leur fidèle client. C'est pourquoi durant la journée, j'avais pour habitude de travailler et sur mes jours de congés et le soir, je jouais avec mon groupe.

Je pensais que je ne voulais pas porter le fardeau tout seul désormais. En jouant dans D'espairsRay, j'ai appris ce qu'était le plaisir de faire quelque chose ensemble avec les trois autres membres du groupe.

Q : Quelle était la raison de votre séparation ?
Z : Je me demande ce que c'était. D'une certaine manière, malgré le fait que ce soit le groupe qui faisait tout ce que je voulais, je me suis ennuyé progressivement à cause de ça. J'étais moi même ennuyeux. Cependant, c'était difficile de changer quelque chose que j'ai continué de faire pendant sept années. J'ai fait de mon mieux pour résoudre la situation, mais en fin de compte, je suppose que j'avais atteint mes limites et jouer de la musique a cessé d'être amusant.
Q : Il semblerait que vous vouliez continuer à écrire des chansons et jouer de la musique basée sur vos idées, vous avez commencé à prendre conscience de vos propres limites.
Z : Oui, c'est ce que j'ai ressenti. J'ai commencé à travailler et à gagner mon propre argent alors maintenant je pouvais acheter librement tous les CDs que je voulais et j'ai commencé à écouter beaucoup plus de musique qu'auparavant. Mais même si ça m'a fait penser : «Je veux essayer de faire de la musique comme ça», je ne pouvais pas le faire par moi-même.
Q : Donc, c'est la raison pour laquelle votre groupe s'est séparé.
Z : La vérité est que j'étais censé être le seul à devoir quitter le groupe. Mais en y réfléchissant, ce n'était pas comme s'ils pouvaient continuer sans moi.
Q : D'un autre côté, vous auriez probablement regretté d'avoir quitté le groupe si le groupe continuait de jouer avec succès après ça (rires).
Z : Ahahahaha! Et bien, c'est vrai. Mais je ne pense pas que je me sentirais perdu (rires).
Q : Cela s'est passé juste avant votre vingtième anniversaire. Que faisiez-vous entre temps avant de jouer dans D'espairsRay ?
Z : Je traînais juste dans les environs (rires). Parfois j'allais au boulot, parfois je n'y allait pas...
Q : Dans quelles directions vos goûts pour la musique ont-t-ils continué à s'élargir ?
Z : J'ai écouté des groupes comme Nirvana et Alice in Chains. Maintenant que j'y pense, j'ai aussi essayé d'écouter Enia. Je ne sais pas si c'est une bonne ou une mauvaise chose, mais je n'ai jamais eu de genres de musique particulier dans ce que j'écoutais. C'est pourquoi j'écoutais beaucoup de musiques différentes sans me préoccuper du contexte. Mais honnêtement, après la dissolution de mon groupe, j'ai perdu le sens du but, et mon désir de jouer de la musique professionnellement avait probablement disparu. C'est pourquoi même écouter de la musique, je le ressentais comme le fait de traîner encore et encore et je n'ai jamais formé de nouveau groupe. Je n'ai jamais rien fait de plus que donner un coup de main à mes amis du groupe.
Q : Était-ce D'espairsRay le groupe suivant que vous avez rejoint en tant que membre à plein temps après la rupture du votre ?
Z : Oui.
Q : Comment a-t-il commencé ?
Z : Lorsque j'étais encore dans mon ancien groupe, nous avions joué ensemble avec le groupe de Karyu. Le batteur du groupe de Karyu jouait dans un groupe avec qui nous avions joué au lycée, donc nous nous connaissions les uns les autres et puisque ma ville natale est Kumagaya dans la préfecture de Saitama, je les ai invité à jouer avec nous là-bas. Nous n'avions joué tous ensemble qu'une seule fois. Puis, pas longtemps après, j'ai quitté mon groupe... Et pendant que je traînais à ne rien faire, le groupe de Karyu s'est dissout aussi. Après qu'il se soit séparé, les deux d'entre nous avions commencé à parler de jouer ensemble.
Q : Quelle a été votre première impression de Karyu ?
Z : Pour dire la vérité, entre tous les membres de son groupe, Karyu était celui avec qui je ne m'entendais pas du tout (rires). Ou plutôt, je ne le connaissais pas bien. Il y avait quatre membres dans ce groupe et j'avais les coordonnées de trois d'entre eux, mais je n'avais pas le numéro de téléphone de Karyu. Mais un jour, il m'a soudainement appelé (rires).
Q : Je suppose que cela signifie que Karyu avait des sentiments pour vous qui n'étaient pas réciproques (rires).
Z : Il m'est arrivé de sentir qu'il y avait comme un sentiment de distance entre eux et je n'ai simplement jamais échangé mon numéro de téléphone avec lui. Nous nous sommes assis l'un à côté de l'autre durant des 'fêtes' plusieurs fois et Karyu était un bourré amusant (rires). J'ai eu cette impression de lui et parce que je trouvais ça amusant, j'adorais le faire boire beaucoup (rires).
Q : À ce moment là, est-ce-que vous aviez parlé de quel genre de groupe vous vouliez faire ensemble ?
Z : D'un certaine manière, nous avons parlé de vouloir jouer de la musique sombre. L'ancien groupe de Karyu était un peu Pop, et c'était la même chose pour mon groupe. Je voulais essayer de jouer une musique agressive, mais je ne pouvais pas écrire de chansons comme ça moi-même. Donc, nous sentions que tout les deux voulions faire de la musique agressive et sombre, mais ce n'était rien de plus que ça, ce n'était pas comme si nous avions un concept clair. Puis les deux d'entre nous avons commencé à chercher pour les autres membres du groupe, tout en traînant dans les parages (rires).
Q : Et puis vous avez rencontré Hizumi et Tsukasa. Quelle a été votre première impression de Hizumi ?
Z : Tout d'abord, j'ai pensé qu'il avait une bonne voix. Il avait l'air bien aussi, donc il n'y avait pas de problèmes du tout. Quelque part, je sentais que sa voix avait un potentiel. Il semblait aussi être un gars avec lequel nous pourrions progresser.
Q : Qu'en est-il de Tsukasa ?
Z : Tous les deux jouaient ensemble avant et au début, ils nous avez envoyé leur démo. Dans un premier temps, pour certaines raisons, la seule chose à laquelle je prêtais attention était la voix d'Hizumi, mais lorsque nous nous sommes effectivement rencontré et avons joué ensemble, j'ai réalisé à quel point Tsukasa était un batteur génial. De plus, il semblait que dans leur précédent groupe, Tsukasa était celui qui écrivait essentiellement les chansons. Il parait qu'il avait aussi l'habitude de jouer dans une fanfare, et, comment dirais-je, il semblait être vraiment bon pour «construire» des choses. Ses chansons avaient l'air de bonne qualité. C'est pourquoi nous avons voulu jouer avec eux, mais ils se sentaient très conflictuel à ce sujet. Pas au sujet de jouer avec nous, c'était plus à savoir s'ils devaient ou non déménager à Tokyo. Hizumi disait aussi qu'il ne voulait pas déménager sans Tsukasa. C'est pourquoi j'ai fait tout mon possible pour encourager les deux à venir à Tokyo (rires). Voilà comment que D'espairsRay a commencé.
Q : Cela est devenu un grand tournant dans votre vie.
Z : Et bien oui. Mais honnêtement, peu de temps après avoir formé le groupe, j'ai perdu ma motivation pour jouer de la musique. Parce que nous avions atteint le stade où je devais me sentir plus motivé à ce sujet, mon désir de vivre de la musique s'affaiblissait. Plutôt, la première fois que j'ai pensé que jouer dans D'espairsRay était amusant, c'est lorsque nous avons enregistré notre premier CD.
Q : Est-ce-que ça signifie que votre premier enregistrement vous a donné un sentiment de satisfaction ?
Z : Oui. Mais je pense ça maintenant, ça ne veut pas dire que jusque là je n'ai pas mis toutes mes forces dans D'espairsRay. Déjà à ce moment là je voulais donner mon maximum dans D'espairsRay et plus le temps passait, plus le groupe commençait à signifier beaucoup pour moi.
Q : En 2009, vous célébrez les 10 ans de D'espairsRay, mais pour parler franchement, pensiez-vous au début que vous continueriez à jouer de la musique tous ensemble aussi longtemps ?
Z : Je ne suis pas vraiment la personne qui dirige notre groupe, et, si je devais l'être, alors je crois que je peux dire que lorsque des choses ne vont pas bien entre nous, je suis dans une position qui permet de pouvoir avancer malgré tout et de tourner la situation au mieux. C'est la raison pour laquelle je pense que nous en sommes arrivé là, que nous avons réussi à continuer de jouer ensemble, parce que je pensais que nous devions continuer quoi qu'il arrive. Quelque part, je pensais que même si je n'étais pas celui qui se tient en avant, tout allait bien à partir du moment où je faisais parti du groupe.
Q : Avez-vous arrêter de penser : «Moi! Moi!» ?
Z : C'est vrai. Avant tout, je ne voulais plus assumer un groupe uniquement par moi-même.
Q : Aviez-vous perdu l'intérêt d'être le seul qui voit la destination musicale du groupe ?
Z : Oui, je ne pensais plus que c'était amusant. Au contraire,, je pense qu'en jouant dans D'espairsRay, j'ai compris ce qu'était le plaisir de faire quelque chose ensemble avec les trois autres membres du groupe.

Je ne pense pas que je voudrais continuer à jouer de la musique et être membre d'un groupe, sauf si ce groupe, c'est D'espairsRay.

Q : Je vois. Avez-vous changé quelque chose en vous, lorsque D'espairsRay est devenu une telle existence importante pour vous ?
Z : Je pense qu'il y a eu plusieurs sortes de changement, même si c'était des choses sans importance. Cependant, je crois que je ne peux pas très bien l'expliquer moi-même. Par exemple, comme notre groupe a gagné de la popularité, j'ai commencé à me préoccuper d'avantage de choses comme les vêtements que je portais, au lieu d'être comme : «N'importe quoi fera l'affaire», comme j'avais l'habitude d'être dans le passé. Je pense qu'il y avait beaucoup d'autres choses encore, beaucoup de changement que même moi-même n'ai pas forcément remarqué.
Q : Que pensez-vous que vous feriez maintenant si vous n'auriez jamais joué dans D'espairsRay ?
Z : Je ne sais pas. Je ne peux pas imaginer ça, je ne sais même pas si je serais encore en vie aujourd'hui. Je n'exagère pas, même si j'essaie d'imaginer ma vie sans D'espairsRay, je n'y arrive pas. Mais d'un autre côté, si je pense à me conformer à la société et vivre une vie ordinaire, je ne pense pas que je puisse vivre de cette façon. Et bien, je suppose que je pourrais retourner chez mes parents. En fait, je pense que si je n'avais pas rencontré Karyu et les autres, m'a passion pour la musique se serait probablement arrêté. Cependant, il semblerait que ma personnalité n'a pas changé du tout. À l'exception de D'espairsRay, j'abandonnais toujours tout facilement, et je ne faisais jamais rien très longtemps. Par exemple, je joue simplement à un jeu vidéo, et quitte toujours la partie avant de l'avoir terminé (rires).
Q : D'espairsRay est un cas très particulier, admettons que vous continuiez à jouer dans le groupe, aussi longtemps que pour votre école de natation (rires) Se pourrait-il que, lorsque vous aviez commencé à jouer dans D'espairsRay, vos parents ont pensé que vous l'abandonneriez probablement et que vous rentreriez bientôt à la maison ?
Z : Probablement. Pendant longtemps, ils n'arrêtaient pas de me dire : «À 20 ans, il est temps de penser sérieusement à ton avenir!», et je me suis enfuie de la maison lorsque nous avons formé D'espairsRay... Ou plutôt, en continuant à dire ça, ils me donnait encore de l'argent de poche (rires), et je ne pouvais plus supporter d'être traité comme ça. Quelques années après, mes parents m'ont dit «Peut-être qu'il est grand temps que tu rentres à la maison». Un peu avant que nous signions pour notre premier label et après leur avoir dit que j'étais finalement capable de gagner ma vie en jouant dans le groupe, leur façon de penser à ce sujet a changé. Maintenant, même s'ils continuent à me dire que s'il arrive quelque chose, je peux rentrer à la maison à tout moment, ils me soutiennent. Je ne suis pas encore un parent moi-même et je ne sais pas vraiment ce qu'ils ressentent, mais je leur en suis reconnaissant.
Q : Peut-être qu'en même temps, l'existance de D'espairsRay est quelque chose envers quoi il y a de la econnaissance aussi.
Z : Oui. Si je me pose moi-même la question : «Si D'espairsRay n'est qu'une partie de ma vie, qu'est-ce-qu'il restera ensuite ?» Je réalise qu'il ne restera rien. Si D'espairsRay se sépare, je ne sais pas quoi faire demain. Je ne pense pas que je voudrais continuer la musique et à être membre d'un groupe. Sauf si ce groupe, c'est D'espairsRay.

Traduction: GaGa D'espairsRay FST

Source
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https://despairsray-fst.actifforum.com
 
[Interview] ZERO Rock and Read Vol.023 Janvier 2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST
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