GaGa D'espairsRay FST Admin
Messages : 654 Date d'inscription : 03/12/2010
| Sujet: Interview de HIZUMI dans Rock and Read 19/10/2009 - Traduction par GaGa D'espairsRay FST Jeu 16 Déc - 4:14 | |
| Interview de Hizumi pour le magazine Rock and Read vol. 27 HIZUMI D'espairsRay Profile: Né le 2 Mars. Groupe Sanguin B. Chanteur de D'espairsRay, formé le 9 Septembre 1999. Les autres membres du groupe sont Karyu (guitare), Zero (basse) et Tsukasa (batterie). D'espairsRay a commencé à tourner à l'étranger en 2004 et a gagné des critiques élogieuses pour leur charisme sur scène. Cette année ils ont sorti leur 3ème album [REDEEMER], 2 ans après le précédent. D'espairsRay a sorti un nouveau single [FINAL CALL] le 9 Septembre et ils joueront au C.C Lemon le 1er Octobre.
De l'obscurité à la lumière – 10 années de longue route D'espairsRay a tourné pendant exactement 10 ans depuis sa formation le 9 Septembre 1999. Hizumi figure dans notre magazine pour la seconde fois, depuis sa première apparition dans le volume 9 en été 2006; je lui ai parlé de l'histoire du groupe vue de ses propres yeux, se concentrant principalement sur leurs changements émotionnels. Ils ont été le groupe qui restait en mouvement dans l'obscurité, mais ils sont venus chercher la lumière et sont allés jusqu'à la libération de leurs esprits et corps. Hizumi avoue tout sur le chemin qu'ils ont pris, pour qui changer est une chose courante. J'approuve que «dix ans n'est qu'un point transitif». - Citation :
Je pense que je peux encore changer et plus que tout, je me réjouis de cela. À chaque fois que j'essaye quelque chose de nouveau, c'est amusant. Quelque chose comme ça.
Q: Tout d'abord, félicitations pour votre 10ème anniversaire. H: Merci beaucoup. Q: En fait, je pense que c'est assez étrange que dernièrement, il y a beaucoup d'opportunités pour parler de votre 10ème anniversaire. Quand vous êtes interviewés à répétition sur ce sujet, faites-vous des subtilités et vos propos à ce sujet chantent-ils ? H: Non, plutôt que de penser au chemin parcouru sur le tournant de 10 ans d'évolution, nous ne prêtions pas vraiment attention à ça en premier lieu. À la place, c'était plutôt comme «Nous remarquons juste que 10 années sont passées». Il n'y avait pas d'autres choses que ça. Q: Qu'en est-t-il de penser que c'est un point transitif que vous venez de passer ? H: Nous n'avons pas vraiment pensé que c'était comme une sorte de but non plus. Comme toujours, nous avons simplement fait de notre mieux pour ce qui était juste devant nos yeux et nous avons fait avancer la pensée «C'est ce que nous voulons faire», 10 années sont passées. Ce n'était pas comme si nous avions dit «allons-y pour 10 ans» quand nous avons commencé le groupe, et je ne pense pas qu'il y ait des gens qui partent avec l'objectif de ce nombre d'années. Q: Vous disiez que pour D'espairsRay, le tournant des 9 ans était plus important que les 10 ans. Était-ce seulement parce que le groupe s'est formé le 9 Septembre 1999 ? (rires) H: Ouais, ces mots n'avaient pas de sens profonds du tout (rires). C'est juste un nombre avec nos 9 préférés alignés. Q: Je suis sûr que les 10 dernières années de l'histoire de D'espairsRay ne sont pas toutes si tranquilles où tout ne s'est pas toujours bien passé. Je vais oser et vous demander franchement, quand a été la pire crise dans l'histoire du groupe ? H: Probablement maintenant (rires). Eh ben, blague à part, vous parlez de la crise à propos de la séparation, c'est ça ? Ce n'est pas comme s'il n'en existait pas. Des fois, l'un de nous dit quelque chose comme «Je quitte le groupe». Nous avons parlé séparation, mais tout ça appartient au passé maintenant. Nous avons été capable de ressortir plus fort de tout nos problèmes au cours des 5 premières années et après nous avons été capable de très bien nous entendre (rires). Q: C'est un peu étrange la façon dont tous les quatre vous vous entendez. H: Ca pourrait-être répugnant ? (rires) Q: Non, rien de ce genre. Normalement, il ne semble pas que les quatre d'entre vous soyez très proches et, quand vous êtes ensemble, vous ne parlez pas beaucoup. D'autre part, ça ne ressemble pas à quelqu'un qui est au petit soin pour les autres et ça semble également différent d'une simple relation professionnelle. H: Oui. C'est vrai, dans ce sens c'est probablement étrange. Tout d'abord, il n'y a rien qui ressemble à du «laisser aller» entre nous dans nos vies privés. Je pense que nous nous comprenons les uns les autres, et nous pouvons maintenir une distance entre nous. Q: Vous voulez donc dire qu'il vous a fallu 5 ans pour trouver la meilleure distance à maintenir entre vous ? H: Oui, probablement. Après tout, au début, quand un groupe vient juste d'être formé, la compréhension de vos partenaires ne prend-t-elle pas le plus de temps ? En fait, aucun des quatre d'entre nous n'est particulièrement bon pour comprendre les autres, moi y compris (rires). De plus, nous sommes tous en affirmation de soi après tout. Q: C'est probablement vrai que vous êtes en affirmation de vous-même, mais ce n'est pas flagrant. C'est un peu étrange aussi. H: Ouais (rires). Mais, l'affirmation de soi est nécessaire pour jouer dans un groupe, cependant, la chose importante est juste de savoir jusqu'où on peut aller. Si une personne a toujours ses habitudes, je ne pense pas que le groupe puisse bien aller, sauf si c'est un homme-orchestre. Q: En d'autres termes, les quatre d'entre vous ont des radars intérieurs qui peuvent sentir jusqu'à quel point vous pouvez pousser les autres et personne n'a encore jamais mis le pieds sur ce genre de mine terrestre. H: Oui. En fait, nous n'avons jamais eu de sorte de graves désaccords. Quand c'était pour faire de la musique aussi. Dans le passé, un auteur-compositeur aurait eu une autorité sur ses chansons, et comme nous les perfectionnons ensemble, donc si quelqu'un suggérait: «Qu'en dîtes-vous si on ferait de cette façon ?» la réponse serait «Huh ?» (rires). Mais maintenant, un compositeur dirait «Laissons-le essayer alors». Nous avons utilisé le fait d'être têtu dans le passé. Q: Écoutez-vous ce que vos partenaires ont a dire maintenant ? H: Oui, au final, je pense que nous sommes arrivés à se faire mutuellement confiance. Q: La relation de confiance mutuelle est quelque chose qui devient plus fort chaque fois que c'est expérimenté. Tout comme lorsque l'os est fracturé, il guérit et devient plus fort. H: Oui. N'est-ce-pas que, lorsque les gens ont une sorte de problème, ils peuvent remarquer la première fois: «Ah, alors c'est ce qu'il ressent ?» Et c'est à ce moment là qu'ils peuvent finalement se comprendre les uns les autres. Alors le lien entre les personnes qui devient plus fort. Q: Parce qu'il n'y a pas moyen que les gens se comprennent les uns les autres dès le début, non ? Parmi les membres du groupe, vous connaissez Tsukasa depuis plus longtemps, puisqu'il est de la même ville natale que vous, c'est bien ça ? Quelle impression vous a-t-il fait la première fois que vous l'avez rencontré ? H: Il était... le même que maintenant (rires). En fait, il n'a pas changé du tout, il parle toujours avec le même accent (rires). Q: Parce que ça n'a rien avoir avec sa personnalité (rires). H: Ahahaha ! Mais en parlant de la personnalité, non seulement Tsukasa, mais chacun d'entre nous sommes devenu beaucoup plus ouvert que ce que nous avions l'habitude d'être. Nous ne ressentions pas le besoin de parler beaucoup à propos des choses normales de tous les jours, mais maintenant nous parlons de beaucoup de choses. De toute façon, quand nous nous sommes rencontrés, je pense que personne ne se parlait beaucoup (rires). Et encore aujourd'hui, aucun de nous n'est vraiment bavard. Q: D'espairsRay est un groupe de personnes tenaces et taciturnes. Avez-vous pensé dès le début que vous pourriez fonctionner comme un groupe ? H: C'est vrai, en y pensant maintenant il semble que c'était difficile d'imaginer que les choses iraient bien. Mais, par exemple, j'ai vu Karyu lorsque son ancien groupe a fait une tournée dans notre région et il était grand et avait une présence glamour sur scène. Nous avons parlé de vouloir faire quelque chose ensemble, mais depuis nous étions tous les deux dans un groupe, ça n'a pas été plus loin que de simplement parler. Quand le groupe de Karyu s'est brisé, il m'a appelé et a dit: «Faisons un groupe ensemble !». J'avais toujours mon ancien groupe en marche. Plus tard, quand les quatre d'entre nous nous sommes réunis à nouveau, soyez sûr que la conversation n'a pas été très animé (rires). En fait, je me demande si ce n'est pas comme ça que ça fonctionne. En regardant les groupes qui ont continué pendant longtemps, je pense étonnement que la plupart des membres du groupe sont ce genre de personnes. Q: Je suppose que vous avez raison. Toutefois, il est effectivement difficile d'imaginer que, lorsque vous avez commencé D'espairsRay, si quelqu'un prenait la tête disant «Suivons ce concept», cela tournait en une grosse dispute. H: En parlant du concept initial, je me souviens de Zero et Karyu disant: «Nous voulons faire quelque chose qu'aucun groupe n'a encore jamais fait». Ils ont continué à le répéter assez obstinément. Ils ont même suggéré des choses comme par exemple d'étirer un filet métallique à l'avant de la scène (rires). Ils ont vraiment dit ça. Mais nous étions comme: «Comment allez-vous obtenir un filet métallique ?» L'idée était intéressante, mais ce n'était pas quelque chose qu'on pouvait effectivement faire (rires). Q: Quand vous avez parlé de faire quelque chose de différent des autres groupes, ce n'était pas spécialement à propos de la musique alors ? H: Eh bien, c'était à propos de la musique aussi, mais de toute façon nous étions déterminé à faire quelque chose de différent. Je pense que c'était quelque chose sur quoi nous étions d'accord tous les quatre. Je suppose que l'on peut dire que c'est à partir de là que les discutions autour de former un groupe ensemble ont commencé. Q: D'ailleurs, vous avez fait votre premier concert à Takadanobaba Area le 25 Septembre 1999. Avez-vous eu un filet métallique devant la scène alors ? H: Non, Karyu avait juste dit quelque chose d'absurde. C'est bien beau de tendre un filet métallique devant la scène, mais comment allions-nous obtenir un filet de ce genre de largeur et longueur ? Même si nous aurions réussis à en trouver un, comment pourrions-nous amener ça à la salle ? Il ne pensait pas aux détails comme ça du tout. Q: Quels souvenirs avez-vous de ce concert ? H: Honnêtement, je ne me souviens pas vraiment de quoi que se soit. C'était notre premier concert, j'étais donc nerveux et je me demandais comment que ça allait se passer et, pendant que je pensais à ça, le live était fini (rires). Trente minutes à prendre son envol en un clin d'œil. Q: C'est à ce moment là que vous avez eu envie de faire quelque chose de différent de tous les autres, parce qu'il y avait tellement de groupes qui se ressemblaient autour de vous ? H: Plutôt que les groupes se ressemblaient... je pense que c'était le contraire à l'époque, il y avait beaucoup de groupes originaux. Beaucoup de groupes ont fait des choses nouvelles et je pense que nous ne voulions pas perdre pour eux. Voilà pourquoi nous avions eu des idées comme l'étirement du filet métallique devant la scène (rires). Q: Bien sûr, je ne sais pas moi-même comment que c'était à l'époque, mais j'ai une image dans ma tête, que vous étiez «maniaque, très sombre et dégoutant». Mais comment que c'était en réalité ? H: Je pense que nous étions exactement comme ça (rires). Ces derniers jours, j'ai parfois creusé d'anciennes vidéos de nos concerts, et j'ai l'impression que nous étions maniaque. Q: De quelle manière ? H: Peut être que nous étions un peu difficile à approcher. Si j'avais été sur le chemin où je suis aujourd'hui, je ne voudrais pas être impliqué avec nous à l'époque (rires). Je pense que oui par contre, si j'avais été dans le public moi-même. Nous avons ce genre de «Maniacs», comme nous portions des vêtements noirs et des bougies, ce genre d'apparence. Nous semblions vraiment surréaliste. Nous avons traversé cette période et progressivement nous nous sommes approchés de l'image que nous avons actuellement. Q: «Mania» a également été un mot clé pour D'espairsRay n'est-ce pas ? Était-ce à propos de «nous n'essayons pas à le faire comprendre à qui que se soit» et, pas seulement dire «obsédé par la musique» ? H: Honnêtement, il y avait de ça aussi. Mais à la fin, nous sommes arrivés à la conclusion: «Y a-t-il un sens de continuer à jouer la musique si nos auditeurs ne comprennent pas ?» surtout dans mon cas. Ne suis-je pas celui du groupe qui écris les paroles ? Nous nous sommes disputé à ce sujet, c'était juste avant [MaVERICK], après tout c'est peut être bien de continuer à faire quelque chose que personne ne comprend sauf nous, mais il n'y a rien de plus à l'exception de l'auto-satisfaction. En fin de compte, nous avons réalisé que ça n'avait pas de sens.
C'est pas comme si nous n'avons jamais eu de «crise de séparation». Nous avons parlé séparation, mais tout ça appartient au passé maintenant.
Q: Vous continuez quand même à jouer la musique qui était «difficile à comprendre» et vous gagnez beaucoup de fans aussi étrange que cela puisse paraître. Mais à l'époque, il n'y avait pas beaucoup de plaisir d'être si maniaque et pourtant les gens appréciaient tellement cela ? H: Oui. C'est comme ça que D'espairsRay était à l'époque. Il ne fait aucun doute que, plus tard ce que nous voulions faire à progressivement changé. Q: Pourquoi parlez-vous de vous-même comme si vous étiez des étrangers ? (rires) H: Probablement parce que nous avions fait tout ce qui était de poursuivre la sombre direction et je pense que c'est lorsque nous avons commencé à nous demander où nous devrions aller après ça. Je pense qu'à l'époque nous étions convaincu que sur le moment, nous devrions juste avancer, comme: «Que diriez-vous d'avancer et ensuite, de regarder encore en arrière ?» Ensuite, honnêtement, jouer en Live est devenu fatiguant. Pas dans le sens de notre force physique. Les chansons que nous jouions n'étaient-elles pas toutes sombres ? Et peu importe ce qui a été montré dans la façon dont nous nous sentions. Peu à peu, nous en sommes venus à penser négativement tout le temps, encore et encore à propos de tout (rires) et nous avons grandi fatigués. C'est exactement vers cette époque que notre première tournée à l'étranger avait été décidé en 2004. Q: Mais avant ça, n'avez-vous pas sorti un CD secret sans révéler le nom de votre groupe ? H: Nous l'avons fait oui. Nous avons essayé ça parce que nous voulions savoir si nous pourrions continuer, si c'était seulement pour la musique. De façon inattendu, nous avons eu tellement de réponses d'auditeurs comme nous n'aurions jamais pu imaginer. À la fin la chanson a été sortie sur ce CD, [MaVERICK], et il est devenu comme un pont vers la musique que nous jouons maintenant, comme la partie où une mélodie claire est soutenue par un bruit de fond lourd par exemple. Je pense que c'était exactement ça lorsque nous avons changé. Lorsque nous allions à différents endroits pour nous produire, nous demandions si nous pouvions jouer [MaVERICK]. Nous avons vu la réaction du public et c'est le moment où les gens ont commencé à faire du bruit à propos du CD, nous avons pris le CD du lecteur et nous nous sommes enfuis (rires). C'était très amusant aussi. Q: À l'époque, votre plus grand doute était combien de popularité gagner avec votre musique seulement ? H: Oui. Nous avions des doutes si nous allions continuer à suivre le chemin que nous avions pris, jusqu'à là c'était une bonne chose pour nous. C'est alors que nous avions décidé de sortir [MaVERICK] sans le nom de D'espairsRay s'y attachant. Q: Si je devais dire l'inverse, la fin de la chanson elle même doit avoir été une grosse affaire pour le groupe puisqu'il s'agissait d'une naissance de votre chant de bataille. Serait-ce parce que vous aviez déjà pensé à changer le nom du groupe et de commencer votre carrière à travers ? H: Non, nous ne pensions pas aussi loin comme changer le nom du groupe. Tout d'abord, pour nous, c'était un disque d'essai et rien de plus je pense. C'était simplement quelque chose que nous voulions essayer et rien de plus, changer le nom était hors de question. En fin de compte, nous avons joué un Live gratuit pour ceux qui avaient acheté le CD... et bien, avant ça nous avions été démasqués, parce que les gens avaient reconnu ma voix et notre musique (rires). Mais de toute façon, ça ne change pas l'importance que [MaVERICK] a pour nous. Nous ne l'avons pas joué souvent récemment, mais depuis ça nous l'avons toujours joué en Live. Q: C'était donc le premier point tournant de l'histoire du groupe et c'est après que le sujet de jouer en Europe est venu ? H: Notre désire de faire passer nos messages à plus de personnes est devenu forte, nous avons estimé que nous pouvions faire beaucoup plus. C'est exactement à ce moment là que avons été approché à propos de jouer à l'étranger. Q: Pourtant vous deviez avoir aucune idée de quelle genre de réaction attendre du public là-bas. H: C'était la première fois que nous allions à l'étranger et nous nous demandions combien de personne viendrait nous voir puisque nous n'avions jamais sorti officiellement de disques là-bas. Voilà comment c'était au début. Mais par la suite, nous avons pu voir des endroits que nous n'avions jamais vu auparavant et ça nous à fait réaliser qu'en fait, nous ne savions rien sur le monde. Q: Aviez-vous réalisé que vous aviez vécu dans un petit monde et alors rien vu, mais qu'est-ce-qu'il y avait à l'intérieur ? H: De toute façon, nous ne pouvions même pas quitter Tokyo aussi facilement jusqu'à là, même le Japon a été plus que suffisamment large pour nous. Donc, pour nous voir l'Europe pour la première fois était un peu comme «Qu'est ce que c'est ?». Bien sûr, nous ressentions ça aussi à cause de la largeur de la terre et l'importance des bâtiments, mais de toute façon c'était vraiment nouveau. Q: C'était en Octobre 2004. Y-avait-il des fans qui n'hésitaient pas à chanter en Japonais même à l'époque ? H: Je me le demande. Non, il n'y en avait sans doute pas au début. Mais tout le monde connaissait nos chansons. Honnêtement, plutôt que de ressentir le fait que notre musique a atteint les fans à l'étranger, nous nous demandions comment ils sont arrivés à la connaître. Nos chansons ont traversé les mers, tandis que nous ne pensions pas que notre musique pourrait aller aussi loin. Q: Quand quelque chose comme ça arrive pendant cette période difficile pour vous, il doit y avoir un impacte d'élargir votre monde.
Notre désire de faire passer nos messages à plus de personnes est devenu forte, nous avons estimé que nous pouvions faire beaucoup plus. C'est exactement lorsque nous avons été approché à propos de jouer à l'étranger.
H: En fin de compte à l'époque, étant donné que nous jouions que des chansons sombres, comme nous avons essayé de transmettre quelque chose à notre public, je pense que nous n'avons pas eu à l'esprit de faire quelque chose après le Live. Mais quand nous avons joué à l'étranger, nous avons ressenti que nos fans ont exprimé leur désire d'en entendre plus de nous. Comme «Dîtes-nous en plus ! Venez plus près de nous !» Il serait trompeur de dire que c'est après cela que nous avons commencé à écrire des chansons lumineuses, mais le nombre de chansons positives ont augmenté. Je pense que ce qui s'est passé, c'est qu'il y a un lien avec le chemin qu'à pris D'espairsRay maintenant.
Q: Les choses changent quand les gens sentent qu'ils sont reconnus par d'autres. L'amour est comme ça aussi, ou, par exemple, quand au travail certains sentent que leur savoir faire est nécessaire, leur empressement à faire le travail change. Quelque chose de semblable s'est sans doute passé là aussi. H: Sans doute. Quoi qu'il en soit, avant que nous soyons toujours imprudents de jouer en Live, nous avons pensé que c'était bien aussi longtemps que notre public s'amusait. Il n'y avait rien de plus compliqué que ça. Mais quand nous avons joué à l'étranger, nous nous sommes rappelé une fois de plus à quel point c'était amusant de se sentir sur la même voie que notre public. Q: Voulez-vous dire le partage du plaisir du concert avec vos fans ? H: Il suffit simplement de parler, je pense que nous avons trouvé encore une fois combien c'était amusant si nous pouvions chanter ensemble. Après que le nombre de chansons «tout le monde peut chanter avec nous» nos concerts aux Japon ont augmenté et je pense que la façon dont nous jouions en concert elle-même a changé. Q: Je pense que c'est le contraire en général. Les fans Japonais répondent souvent à la musique de la même manière et c'est facile de partager les mêmes sentiments avec eux. D'autre part, les fans Occidentaux ont tendance à agir de manière à vous faire plaisir durant les concerts, n'est-ce pas ? H: C'est probablement vrai maintenant, mais dans le passé je pense que nous ne pouvions pas vraiment sentir tout le monde unis de façon à ne former plus qu'un, quand nous avons joué au Japon. Q: Était-ce parce que vous étiez trop fermé à l'époque ? H: Oui, nous sommes tous timides après tout (rires). Q: Dîtes-vous que derrière le sens «pour Mania» qui a poursuivi D'espairsRay partout signifiait «pour ceux qui sont un peu fermé et timide» ? H: Ahahahaha ! Mais je me demande ce que signifie réellement ce sens. Q: C'est ce que je voudrais savoir (rires). H: Nous en avions même fait un logo. Quelque part, je pense que «pour Mania» représente la personnalité du groupe. Par exemple, je joue aux jeux vidéos [Role Playing Game] parfois et, quand je monte les escaliers là, je peux passer à l'étage suivant, mais d'abord, au lieu d'aller tout droit, j'explose ce qu'il y a autour, et seulement ensuite je monte à l'étage. Il y a ce genre de réflexion dans notre groupe. Q: Je pense que je comprends en quelque sorte, mais pas vraiment (rires). H: Nous avons des personnalités telles que même quand nous voyons notre objectif clairement, nous n'allons pas y aller tout de suite. Comme, d'abord, nous nous éloignons de la route et nous essayons beaucoup de choses différentes et c'est seulement après que nous allons aller plus loin. Q: N'est-ce pas l'autre côté de l'insécurité ? H: C'est plus comme le fait que nous n'aimons tout simplement pas aller tout droit, nous sommes rebelles comme ça. Bien sûr, nous ne voulons probablement pas aussi rejeter les possibilités qu'il pourrait y avoir de meilleurs choix et nous voulons essayé et choisir une route particulièrement dangereuse, une sorte de «sentier animal». C'est probablement ce qu'est un petit peu maniaque à propos de nous. Je me souviens que c'était la raison pour laquelle nous avons choisi le logo «pour Mania». Ce n'est pas nécessairement à propos de notre direction musicale, mais plutôt un problème de notre façon de vivre comme un groupe. Toutefois, l'impression du logo sur nos CDs faisait que, les gens le prenait comme notre musique qui est, pour maniaques. Q: Il me semble qu'il peut être dit de vous que vous avez des personnalités avec une inclinaison gênante, de prendre le chemin différent de celui attendu. Mais je pense que c'est pas étonnant si, après que vous ayez écrit une chanson comme, par exemple, [MaVERICK], vous avez pensé que peut être c'était plus nécessaire de prendre ce genre de route tout le temps ? H: C'est vrai. Mais honnêtement, c'est amusant. Nous essayons beaucoup de choses différentes de manière plaisante et de ce fait nous pouvons faire quelque chose de cool. Ensuite, nous n'avons pas à l'esprit si ça durera longtemps, ce genre de pensée. C'est pourquoi ça prends toujours du temps de sortir des disques. Q: Êtes-vous satisfait, à moins que vous essayez différents arrangements d'une chanson, même si la toute première version semble être la bonne ? H: Oui. Même lorsque nous pensons que la première version est probablement la meilleure, nous voulons essayer d'arranger d'une façon et avant que nous voulions essayer cette façon aussi. Nous ne l'avons pas déjà à l'esprit, même si à la fin nous revenons à l'idée originale. C'est quelque chose qui n'a jamais changé. Q: Dans le cas de D'espairsRay, malgré la longue histoire, le nombre de disques est faible. Est-ce le résultat d'une telle prédisposition ? H: Oui (rires). Habituellement, nous faisons les choses à notre rythme. Toutefois en disant «nous faisons les choses à notre rythme» ça donne l'impression que nous sommes très lent, mais c'est plutôt comme la route que nous prenons qui est très longue. Ce que nous présentons au public, en d'autres termes, le nombre de disques que nous sortons est probablement faible, mais je suis sûr que le nombre de choses que nous essayons dernière la scène est probablement beaucoup plus élevé comparé à d'autres groupes. Q: Est-ce-que ça veut dire que vous avez pris à plusieurs reprises un rond point et fait des choses par essais et que vous avez eu un bon nombre d'erreurs appelées «petite crise» ? H: Oui, mais je ne me souviens pas vraiment de quelque chose de précis sur ce qui s'est passé et quand. Pour parler franchement, il y avait probablement des choses que je ne sais pas à ce sujet (rires), des choses de ce genre qui se serait passé derrière mon dos. Q: Avez-vous déjà eu envie de quitter le groupe ? H: Quitter le groupe... je n'ai pas pensé à ça. Je pense que nous avons tous ces moments. Il ne s'agissait pas de sentiment d'insécurité et de ne pas être capable de voir l'avenir avec D'espairsRay, mais plutôt mettre un doute, oui ou non c'était ce que je voulais faire. Je pense que nous tous pensions à ça à un moment donné. Comme quand je ne voulais pas faire ce que d'autres voulaient ou l'inverse. Mais c'était toujours sur le niveau de faire de la musique ou de jouer en concert. En même temps, bien sûr, il y avait des moments où on nous a dit: «ça n'aurait pas été mieux si vous l'auriez fait de cette façon ?» Je déteste ça. En fin de compte, tout ce que les autres gens disent, ce n'est pas les membres du groupe qui pensent ça, que c'est une bonne chose à faire. Q: Quand les autres vous disent ce qu'il faut faire, vous résistez même si vous comprenez qu'ils ont raison ? H: Tout à fait ! (rires) Je suis antagoniste. C'est pourquoi au fond, c'est très bien tant que les arguments sont entre nous 4. Bien sûr, c'est sur des choses comme les détails de nos performances individuelles, par exemple, de nous dire: «Mais je veux vraiment jouer cette phrase». Mais les arguments n'ont jamais été mortels. Au contraire, comme nous avons fait valoir les détails, le niveau que nous avons poursuivi à été peu à peu plus élevé et c'est là que les problèmes ont surgi. Bien sûr, c'est naturel que le niveau de ce que nous voulons faire augmente, mais les désaccords apparaissent quand nous ne sommes pas capable de l'atteindre, c'est-ce-pas ? Cependant, au final les disputes apparaissent parce que nous voulons que notre groupe aille mieux. Même si notre progression a été lente, nous pouvons avancer. Q: Je vais vous demander franchement. Y a-t-il déjà eu un moment où vous pensiez que si ce n'était pas pour ce groupe stagnant, vous auriez pu avoir fait beaucoup plus de choses différentes ? H: Non, je n'ai jamais pensé ça. Q: Je vois. Ensuite, comme votre horizon s'est élargi, le tournant suivant pour vous doit avoir été [Coll]. H: Oui, c'était l'achèvement de notre premier album. Q: L'album est sorti en Juin 2005 et par rapport à la moyenne, il vous a fallu énormément de temps pour y arriver. H: Nous avions simplement jamais pensé à faire un album avant cette date. Q: Sentiez-vous qu'il était trop tôt pour un album ? H: Non, je pense que je peux dire que jusque là, l'idée d'un album n'était jamais venu à nous. Quoi qu'il en soit, dans notre cas, ne prenions-nous pas notre temps pour une sortie, même un single ? Je suppose que dans cette situation nous avons pensé qu'il n'y avait pas moyen pour nous de faire un album. Comme: «Juste combien d'années prendrons-nous pour le remplir ?» (rires). Ce n'était pas comme si nous ne voulions pas enregistrer d'album, mais plutôt comme le fait que nous avions peur de le considérer... C'est pourquoi je suppose que nous ne voulions pas y penser. Après tout, juste enregistrer un single avec 4 chansons dessus nous prenait beaucoup de temps. Nous pensions en quelque sorte: «Attendez une seconde, si une chanson nous prends un mois à terminer...?» Ca nous prenait un mois à partir du moment où un compositeur commencé à écrire une chanson jusqu'à ce que la pré-production soit terminée. N'est-ce-pas difficile d'imaginer enregistrer un album alors ? Comme: «Nous devons être en studio tous les jour, non ?» (rires).
Mais je me demande ce que «pour Mania» signifie réellement. Nous avions même fait un logo hors de lui. Quelque part, je pense que «pour Mania» représente la personnalité du groupe.
Q: Mais avez-vous fait procéder l'enregistrement sans hésitations une fois que ça se résumait finalement à ça ? H: Nous avons hésité. Ou plutôt que hésiter, nous étions troublés. En fin de compte, comme nous avons essayé ceci et cela, nous avions des nouvelles idées qui surgissaient. C'est arrivé à chaque fois que nous avons ajouté un nouveau morceau ou une chanson. C'est pourquoi nous n'avions aucune idée de comment l'album allait tourner quand il serait complet. Q: Quand c'est arrivé, avez-vous tout décidé juste entre vous quatre ? Si vous pouviez le confier à quelqu'un d'autre, je suis sûr que le travail peut avancer plus vite. H: C'est vrai, mais à l'époque nous n'avions personne sur qui nous pouvions vraiment compter. C'était vraiment dur à l'époque. Au fond, un compositeur avait une initiative avec la manière dont le travail progressait. Mais «tout décider entre nous quatre» que vous avez mentionné signifie que chacun de nous exprime ses opinions, non ? Par exemple, lorsque l'un d'entre nous est en train d'enregistrer, les autres sont présents dans le studio et quelqu'un dit quelque chose comme: «Là ! Ça ne devrait pas être joué différemment ?» Et tout le monde commence à en discuter, comme si le barrage se brisait. Puis, nous sommes concernés même sur des choses que nous n'aurions pas pensé payer avant. Parce que c'était comme ça, l'album paraissait toujours comme une histoire très loin (rires). Q: Alors pourquoi avez-vous décidé d'enregistrer un album ? H: En un mot, nous avons rejoint un label et nous nous sommes finalement bougé les fesses (rires). En fait, après que nous avons rejoint le label, nous avons passé quelque temps à faire ceci et cela, mais notre environnement s'est remis en ordre et l'enregistrement de l'album est progressivement apparu sous nos yeux. Des choses comme «Quand allez-vous sortir un album ?» ont aussi commencé à se démarquer dans les lettres de nos fans. Même si les lettres ont été quelque chose de complètement indépendant, ils voulaient toujours écrire à la fin «Qu'en est-il de l'album ?» (rires). Q: Donc, c'est ce que vous avez fait, vous bouger vos fesses (rires). Mais je pense que le processus d'écriture d'un album est une importante expérience pour un groupe. H: Oui. Après nous avons enregistré notre premier album que nous avons obtenu plus rapidement avec l'enregistrement, mais je ne sais pas à quelle niveau nous sommes par rapport aux autres (rires). Toutefois, c'est vrai que nous avons été très troublé quand nous avons enregistré l'album. Nous avons été vraiment troublé sur la façon dont nous devrions compléter l'album. Q: Finalement [Coll] est devenue un travail sombre et lourd, mais je crois aussi que c'est laisser le public voir comment votre horizon était élargi. H: Oui, mais quand je l'écoute maintenant, je me rends compte à quel point notre monde était petit à l'époque. Même notre deuxième album [MIRROR], même si nous l'avons écrit avec l'intention de le rendre plus lumineux, il reste assez sombre de façon inattendue. En fait, plutôt que sombre, je pense qu'il n'y avait pas de lumière dans les chansons, le son était tout en mode mineur... Les chansons de [Coll] me font ressentir de cette façon maintenant. Mais nous étions vraiment heureux lorsque nous avons terminé l'album. Après tout, notre premier album et de toute façon le tout début pour nous, il s'agissait d'une complication, quelque chose qui avait tout ce que nous avons fait jusqu'à aujourd'hui, condensé à l'intérieur. Je pense que le premier album doit être de cette façon, et que nous avons en sommes effectivement parvenu. C'est pourquoi nous étions déterminés à terminer l'album. Au même moment, et je parle là des différentes choses d'avant, comme continuer la progression de l'enregistrement et élargir les nouvelles idées qui ont été inclus dans l'album. Quoi qu'il en soit, lorsque nous avons terminé l'enregistrement, nous pouvions voir toute la production et où nous devrions aller. Q: De ce point de vue, il semble y avoir aucun doute que la naissance de [Coll] a été le deuxième tournant pour vous et je pense que vos progrès sont apparus très vite après ça. Bien qu'il puisse être dit que vous étiez lent jusqu'à là (rires). H: Sans aucun doute (rires). Personnellement, je pense que le groupe est quelque chose qui a toujours continué à changer. Je n'aime pas quand il n'y a pas de changement continu, c'est ce que je ressens maintenant. Dans le cas d'un groupe c'est vraiment les valeurs, leur point de vue du monde, une fois que c'est complet, c'est très dur de décider de casser ça la fois d'après. C'est difficile de juger quand et de quelle manière ça doit se casser. Dans notre cas, je pense que c'est arrivé au moment de [Coll]. Je suppose que nous n'aurions pas pu aller plus loin si nous aurions détruis notre monde une fois et nous aurions émergé des ruines. Les gens autour de nous disaient ça et nous-même nous avons réalisé ça aussi. Nous avons donc pensé que si nous étions en train de le détruire c'est qu'il était temps de le faire. Q: Les sentiments de vouloir détruire l'image du groupe que vous avez créé et les sentiments de vouloir montrer tout ce que vous aviez accumulé doivent co-exister alors. H: Oui, c'est exactement pourquoi la détermination est nécessaire. Pour le détruire, nous devions faire tout ça. Q: Je vois. Puis, comme vous l'avez mentionné plus tôt, lorsque vous avez terminé [Coll], vous aviez déjà prévu votre prochain album, en d'autres termes [MIRROR], à être complètement différent, n'est-ce-pas ? Au moment de [Coll], je suppose que nous n'aurions pas pu aller plus loin si nous aurions détruis notre monde une fois et nous aurions émergé des ruines. Nous pensions: «Si nous étions en train de le détruire c'est qu'il était temps de le faire».
H: Oui. Nous n'avons jamais pensé à faire des disques qui seraient les mêmes. Q: Aviez-vous peur de voir venir les pensées d'un changement ? H: Honnêtement, au début nous avions eu un peu peur, mais seulement au début. C'est en quelque sorte comme les montagnes-russes, une fois que vous monter dedans vous n'avez plus peur du tout. De façon inattendue, vous vous y habituer un peu. C'est pourquoi la toute première étape est très importante, une fois que vous l'avez fait c'est bon. Et c'est exactement pourquoi je pense que la réussite de [Coll] a été une grosse affaire pour nous. Q: Je pense que D'espairsRay peut avancer toujours en cherchant de la lumière, sans hésitation, parce que vous composez vos idées là. H: Oui, je pense que inconsciemment, nous avons toujours suivi cette même direction. Je pense que [MIRROR] a été le fruit de notre plus grande recherche de lumière. Après tout, quand le mixage a été terminé, Karyu et moi étions en studio et nous avons pleuré. Q: Vous n'avez pas pleuré quand [Coll] a été terminé ? H: Non. Bien sûr, nous étions très satisfait de la façon cool dont l'album s'est avéré être à la fin, mais avec [MIRROR], nous avions un but dès le début. Le concept de l'album, c'est que nous voulions transmettre quelque chose à nos auditeurs. Si je devais être très précis, la dernière chanson de l'album, [Kaleidoscope], n'était pas censé être inclus dans un premier temps. Mais pendant l'enregistrement de l'étape finale, lorsque nous avons eu toutes les chansons alignées, nous avons réalisé qu'il manquait quelque chose ! Nous avons écris et enregistré [Kaleidoscope] au cours de la dernière semaine. Quand nous l'avons terminé, nous avons pensé qu'elle était vraiment nécessaire et que c'était quand... Q: C'était lorsque vous pleuriez ? H: Oui. Quand nous avons fini [Kaleidoscope], l'album était complet. C'était vraiment une décision de dernière minute. Nous avons ce genre de choses irréfléchi assez souvent (rires). Q: À l'instant, j'étais préoccupé par l'incroyable pression que vous aviez de dépasser [Coll], à laquelle vous vous êtes si bien dévoué. Vous mettez tout ce que vous avez dans le travail, et j'ai supposé que c'était difficile de voir la direction à suivre pour la suite. H: Je vois. Mais en réalité, comme je l'ai dis tout à l'heure, nous savions ce que nous voulions faire depuis le début et à la fin le combat était seulement à propos de comment en faire quelque chose de bon. Aussi, c'était pour savoir jusqu'où nous pourrions étendre les compétences de notre musique, [MIRROR] a été un travail qui a élargi la gamme de ce que nous sommes capable de faire. C'était la même chose avec [MIRROR] et [REDEEMER]. Q: Mais les mots d'étendre les limites de ce que vous étiez autorisés à faire peut être interprété de différentes façons. H: Appeler ça «les limites autorisées» est sans doute trompeuse. En bref, c'est de savoir jusqu'où nous pouvons repousser les limites de ce que nous pouvons considérer comme cool. Q: En même temps, sans baisser le niveau. H: Oui, l'adoption d'un grand nombre d'éléments différents et pourtant de garder D'espairsRay comme ça. Que devons-nous faire pour y parvenir ? Comme absorber beaucoup de choses différentes et exiger d'élever le niveau, ce genre de choses. Q: Il y a aussi des gens qui se concentrent sur la perfection de la technique spéciale qu'ils ont déjà sans aller dans la direction de l'expansion. Ne pensez-vous pas qu'il y a des cas quand l'aiguisage des compétences est plus efficace que l'expansion de leurs chiffres ? H: Si on considère seulement ça, vous avez peut-être raison. Mais franchement, à la fin continuer sans faire quelque chose de nouveau est ennuyeux. Du moins pour nous. Par exemple, nous sommes souvent décris comme étant un groupe de gothique métal, mais nous ne nous sommes jamais considérés comme tels. Ça a commencé vers l'époque de [Coll], lorsque quelques CDs ont été sortis à l'étranger, et nous avons souvent été décris de cette façon, et c'est tout. Nous continuons à changer tout le temps, même moi. C'est pourquoi il serait tout à fait possible que notre prochain single soit gothique, mais peu importe, ça ne signifie pas que nous revenons sur le chemin où nous étions. En fin de compte, c'est juste que si l'on pense que c'est quelque chose de cool à faire sur le moment, et bien c'est cool pour nous. Je pense que c'est ennuyeux quand les gens pensent quelque chose comme: «si un groupe ne fait pas les choses de cette façon, et bien il se trompe» Comme si le groupe n'a pas d'autres armes, mais il pourrait y avoir de la force là dedans aussi. Q: Serait-ce dans le cas de D'espairsRay que vous voulez avoir plus d'armes et manœuvres spéciales ? H: Oui. Q: Je pense que vous devez avoir entendu des critiques sur la façon dont le groupe est utilisé pour mener l'obscurité à chercher la lumière, comme: «Ce n'est pas un peu mal ?» Est-ce que ce genre de bruit vous dérange ? H: Non, nous ne nous en soucions pas du tout. Après tout, nous sommes ceux qui décidons de sortir ce genre de chansons et CDs. Au lieu de ça, le fait d'entendre ce genre de bruit n'est-il pas une preuve que nous avons vraiment changé ? Je pense que c'est naturel qu'il existe toutes sortes de réaction sur l'évolution de notre musique.
Je pense que [MIRROR] a été le fruit de notre plus grande recherche de la lumière. Après tout, nous avons pleuré à la fin, lorsque le mixage a été fait.
Q: Les chansons positives peuvent être facilement confondues avec de la musique pop. Pour parler franchement, ça peut être malicieusement interprété comme étant une tentative de vente. H: Je comprends le fait de voir les choses ainsi. Mais si on pensait vraiment ce cette façon, nous n'aurions jamais écris une chanson comme [PARADOX 5] (inclus dans le dernier album [REDEEMER]). Je pense que l'équilibre de notre musique est vraiment bon maintenant. Q: Résistez-vous lorsque l'on vous décrit comme tel, par exemple, un groupe de métal gothique à l'étranger ? H: Non. Quand les gens écoutent vraiment nos disques, ils comprennent si nous sommes ou non un groupe métal gothique, non ? Nous sommes d'accord avec la manière dont nos auditeurs décident de nous décrire. Nous n'écrivons pas la musique avec les intentions de les rendre métal gothiques, mais si c'est comme ça que nos auditeurs l'entende, alors nous n'avons pas d'avis. Q: je vais être opportuniste, mais je tiens à confirmer pour être sûr. Dîtes-vous que vous avez enregistré [Coll] avec aucune intention d'en faire un album métal gothique ? H: Oui. À ce moment là, nous sommes tout simplement arrivé à aimer ce genre de musique, mais nous avons nous-même jamais prononcé les mots «gothique métal». Q: C'est vrai. D'ailleurs, quel genre de changement de réaction de la part du public sur votre musique avez-vous remarqué, y compris à l'étranger ? H: Je pense que le nombre de fans de rock masculin a augmenté, nous pouvons clairement voir ça de la scène. Mais en général, il y a encore beaucoup plus de fille dans le public. Q: Parce que jusqu'à présent c'était difficile de trouver un mec dans le public ? H: Oui. Aussi dans le cas de l'étranger, un nombre de fans de métal a augmenté, sans doute parce que nous avons participé à des festivals comme Wacken (un gros festival de métal en Allemagne). Q: pensez-vous que votre musique a engendré des changements comme ça ? H: Honnêtement, je ne sais pas vraiment, mais je pense que notre public est devenu plus diversifié. Par exemple, quand nous sommes allés à l'étranger pour la première fois, nous avons pu voir des éléments reliés à l'animé. Honnêtement, je détestais ça et je suis très heureux de voir que, dernièrement, il y a beaucoup de gens qui disent simplement qu'ils aiment la musique. Bien sûr, je ne nie pas que l'animé est une partie de la culture Japonaise et je suis reconnaissant envers ceux qui aiment notre musique, mais je suis réticent à l'idée d'être confondu à des choses comme ça. Quand nous sommes allés en Amérique pour la première fois, nous avons joué à une convention d'animé et nous avons pensé «C'est un peu mal» et en conséquence, nous avons décidé de jouer dans des clubs de Rock. La convention était grande et il y avait beaucoup de gens, mais franchement ce n'était pas un endroit pour nous. Quelque part, je détestais vraiment être considéré comme «un groupe qui est apparu du monde des animés». Dans ce genre de situation, nous avons pensé que, peu importe combien ils étaient dans le public, pour les enfants c'était juste un jeu et ils voulaient surement disparaître. C'est pourquoi nous voulions jouer dans une salle de concerts même si personne n'est venu nous voir ! Q: Au printemps de l'année dernière, vous avez participé au «ROCKSTAR TASTE OF CHAOS» Tour (un gros festival en Amérique, avec en gros titre les groupes Américains, MUCC et the Underneath qui ont participé aux côtés de D'espairsRay), c'était difficile. H: Je pense que c'était une bonne expérience. Je pense que nous avons rarement l'occasion de participer à des évènements où nous sommes de parfaits inconnus (rires). Mais si, nous avons vraiment bien joué, puis les gens nous ont aimé et se sont amusés, et au contraire si ils n'avaient pas accrochés, nous n'avions personne d'autre à blâmer que nous-même. Je pense que nous avions compris ça et que ça pouvait devenir très fort emotionnellement, nous avons appris comment faire face à toutes sortes de choses. Q: J'ai eu l'occasion de vous rencontrer brièvement lors du TASTE OF CHAOS Tour et avant je vous avez vu aussi en Europe, et il y a une chose que j'ai remarqué sur vous, c'est que vous ne changez jamais où que vous soyez. Vous faites toujours les choses à votre propre manière, même quand ce n'est peut être pas une mauvaise chose de tenter de s'intégrer un peu. H: C'est particulièrement vrai dans mon cas. Karyu et Tsukasa aiment faire la fête et je pense qu'ils s'amusent à traîner avec les autres. Q: Honnêtement, il a avait des fois où je me suis demandé si c'était normal que vous restiez assis dans votre bus, alors que tous les Américains devaient être en train de boire et de faire la fête. H: Je ne sais pas pour les autres, mais je déteste quand ma routine est perturbé. J'ai tendance à vraiment détester ça. Même quand un jour vient à être perturbé, je deviens très instable emotionnellement. Je n'aime pas être une intrusion. En fait, il y avait un mec dans le Staff de MUCC que j'avais connu il y a longtemps et il m'a dit: «Vous n'avez jamais vraiment changé partout où vous allez». Puis j'ai réalisé que c'était vrai: «Je ne veux être confondu nulle part». Mais on m'a dit que dans un sens, c'est un talent (rires). Q: Je vois (rires). Je pense que le dernier album [REDEEMER] à l'air différent des deux précédents albums. H: Plus que tout, l'album a été écrit avec une hypothèse de comment il sonnerait en Live. Il est composé de chansons qui sont nécessaires pour le genre de Live que nous voulons jouer maintenant, les chansons qui nous manquaient jusqu'à présent et que nous avons envie de jouer. Naturellement, nous avons réalisé que pour se faire, nous avons à élargir notre musique encore plus. C'est probablement quelque chose qui est toujours présent dans nos esprits aujourd'hui. Q: En fin de compte, c'était à propos de l'expansion de votre potentiel, et pas seulement à propos d'élargir imprudemment la variation de votre musique. H: Oui. Après tout, si nous ne le faisons pas, nous ne pouvons pas réellement nous développer, et il n'y a pas de mal à obtenir plus d'armes, non ? Nous pouvons toujours décider plus tard si nous allons finalement les utiliser ou non. Bien sûr, si ça devient quelque chose de pas cool pour nous à faire en tant que groupe, alors peu importe comment l'idée nouvelle est si elle n'est pas bonne. Si les membres du groupe sont les seuls à décider ça, alors il n'y a pas de problème du tout. Par exemple, lorsque nous avons décidé d'ajouter du rap à [HORIZON], Karyu était contre au début, mais quand il a écouté la chanson terminée, il a dit que c'était vraiment bon. Après tout, si nous n'essayons pas, nous ne saurons jamais si l'idée est bonne ou pas. Q: Précisément parce que votre position est d'essayer toutes les options auxquelles vous pouvez penser, ça ne peut pas changer. H: Oui, mais le temps de compléter un essaie, le temps d'explorer chaque option est effectivement plus en plus court je pense. Bien sûr, parfois nous pensons aussi «Ca ne va probablement pas aller au travail, mais il faut bien essayer quand même». Mais nous pouvons le faire et apprécier le processus. Q: Y adapter vos mots, écrire des chansons a été difficile pour vous dans le passé ? H: Honnêtement, c'était pénible (rires). Je peux l'avouer maintenant. Q: Bien entendu, vous apprécier aussi de pouvoir jouer en Live, n'est-ce-pas ? H: Oui. Nous voulons nous amuser durant les concerts, mais plus encore, nous voulons que nos fans s'amusent, résultat, nous en profitons encore plus, non ? Et comme nous nous amusons de plus en plus, nous voulons que nos fans s'amusent plus encore. Les idées comme échanger les instruments entre nous ou avoir d'autres membre d'un groupe qui chantent sont nées de ce genre de raisonnement. Q: J'aime vraiment ce que vous venez de dire, mais c'est quelque chose que D'espairsRay n'aurait même pas pensé il y a quelque temps. H: Oui (rires). Nous sommes devenus très flexible. Ou peut être dans le passé nos corps et façons de penser avaient l'habitude d'être trop rigides (rires). Je ne pouvais sans doutes pas imaginer cette flexibilité il y a 10 ans. Si à l'époque j'aurais pu voir une photo de moi maintenant, j'aurais probablement fait comme: «C'est quoi cet enfer !» ou dit quelque chose comme: «Il n'y a pas moyen que je devienne comme ça!» (rires). Q: Cependant, à vrai dire, je pense que c'était un changement très naturel. D'ailleurs, il y a quelque temps dans une interview, vous avez dis: «Au travers mon propre changement je veux transmettre aux autres que les humains peuvent radicalement changer». Vos désires et motivations sont-elles toujours les mêmes que celles utilisées à l'époque ?
Je ne pouvais sans doutes pas imaginer cette flexibilité il y a 10 ans. Si à l'époque j'aurais pu voir une photo de moi maintenant, j'aurais probablement dit quelque chose comme: «Il n'y a pas moyen que je devienne comme ça!» (rires).
H: Oui. Le paysage et teintes du monde des chansons ont changé, mais je ne pense pas que ce que je veux dire a beaucoup changé. En fait assez souvent je «veux écrire la même chanson». Le paysage est différent et change, mais l'essentiel de ce que je veux faire passer est le même. Je pense qu'il y a beaucoup de chanteurs qui sont comme moi. Q: Je pense que si vous atteignez la limite de combien vous pouvez changer, vous ne pouvez plus chanter à ce sujet et, si vous êtes honnête, ça va être vraiment difficile. Vous ne serez pas capable de chanter quoi que se soit sauf ça «les humains ont leur limites». Mais je pense que si vous pouvez continuer à chanter, vous pouvez toujours changer justement parce que vous croyez en ce que vous faites. H: Oui, en fait je pense que je peux toujours changer et je veux changer. Plus que tout, j'en suis impatient. À chaque fois que j'essaie quelque chose de nouveau, le nombre de choses pour moi de jouer avec augmente et ça devient plus amusant. Quelque chose comme ça. Il n'y a pas moyen que je sois comme: «Je dois faire de cette façon». C'est pourquoi je veux que les autres membres d'un groupe pour jouer et s'amuser avec moi aussi, de toute façon j'ai toujours pensé que je ne dois pas les enfermer de moi-même. Q: Cette année, vous avez fêté votre 10ème anniversaire et sorti un nouveau single [FINAL CALL]. Vous avez invité Toshiyuki Kishi en tant que producteur pour le single et j'ai le sentiment qu'une fois de plus, c'est devenu un travail qui a élargi vos «limites autorisées». H: Oui, chaque fois que nous travaillons avec quelqu'un, nous les confions à quelque chose, un nouvel élément ou un module d'extension, non ? M. Kishi peut faire des choses que nous n'aurions jamais pu faire et je pense qu'ensemble nous pouvons faire une nouvelle musique. Au final, c'est lié pour nous développer nos capacités. Q: Je crois que ça a un sens profond dans la situation de ce genre. Eh bien, vous en êtes au tournant de vos 10 ans, dans quelle direction allez-vous aller à partir de maintenant ? H: Nous ne l'avons pas décidé clairement. Je pense que la meilleure situation est de continuer à faire ce que nous voulons faire chaque jour. Bien sûr, nous pensons aussi à des trucs comme: «Nous voulons jouer à cette salle de concert un jour». Q: Au final, qu'est-ce-que vous pensez qui a le plus changé à votre propos au cours de ces dix dernières années ? H: Je me le demande. Probablement que mon apparence extérieure n'a pas tant changé que ça, mais je pense que l'essentiel a beaucoup changé. Ma façon de penser interne et la flexibilité sont probablement l'exacte opposé de la façon que j'avais l'habitude d'être. Quand après un long moment je revois des vieux amis de ma ville natale, ils me disent «Tu n'as pas changé du tout». Mais je pense que c'est simplement parce qu'ils ne peuvent rien voir à part mon apparence extérieure, mais je pense profondément que l'intérieur est complètement différent. En un mot, quand je suis seul, je pense à des choses complètement différentes de ce que je pensais. Du moins, je ne veux pas être pessimiste. Ca ne fait aucun doute que j'ai déjà utilisé cette façon d'être. Même maintenant, parfois, je pense négativement et quand ça arrive, je m'enfonce dans le dégoût de soi. Traduction: GaGa D'espairsRay FST | |
|